Les défaillances au 3éme trimestre 2016 sont en recul de 12% au regard du même trimestre 2015, dans toutes les modalités de défaillances, et ce au regard de l'ensemble des 3émes trimestres depuis 2012.
Ce recul est de 7,8% si l'on observe les 9 derniers mois: il est assez proche quelque soit l'ancienneté des entreprises concernées :
Si l'on observe la taille des entreprises concernées, la situation est moins favorable pour les 0 à 2 salariés (baisse de 4,5% contre 13 à21% pour les autres tailles) :
En ce qui concerne les principaux secteurs d'activités, il est le plus manifeste dans la bâtiment (-13,1% et 23% des défaillances), le commerce de gros et détail (-10,7% et 18% des défaillances) et les services aux particuliers (-10,5% et 4% de défaillances); le nombre des défaillances est plutôt stable dans l'immobilier, le commerce et la réparation auto, les services aux entreprises, la santé/éducation et les activités récréatives, mais avec des variations marquantes pour les activités plus fines au sein de ces secteurs; noter la progression des défaillances dans le secteur des transports de personnes (ubérisation) et les activités informatiques:
Enfin, la situation est plus favorable à l'ouest, en Pays de la Loire (-16,6%), et dans le sud en Nouvelle Aquitaine (-15%), Occitanie (-13,4%) et Paca (-11,4%), alors que les défaillances sont en hausse en Corse (+26,4%), et dans les DOM (+42%); elles sont stables en Ile de France (-2,7%), dans l'est (Grand Est -1,9%).
"3ème trimestre 2016 défaillances et sauvegardes d'entreprises en France", Altares, novembre 2016
Méthodologie : La défaillance d'entreprise correspond à l'ouverture d'une procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe auprès d'un Tribunal de Commerce ou de grande instance et ne recouvre ni les procédures amiables (mandat ad hoc ou conciliation) ni les suites d'ouverture (arrêt de plan ou conversion en liquidation) ; chaque année, en moyenne, les 2/3 des redressements Judiciaires ouverts sont convertis en liquidations Judiciaires. Altares observe qu'en moyenne 60% des conversions en liquidation judiciaire sont prononcées l'année de l'ouverture du redressement judiciaire et 40% le sont en année N + 1 voire N + 2.
Altares comptabilise l'ensemble des entités légales disposant d'un numéro Siren (entreprises individuelles, professions libérales, sociétés, associations) et ayant fait l'objet d'un jugement d'ouverture de procédure prononcé par un Tribunal de Commerce ou de Grande Instance.