Etude sur la santé du dirigeant (2022)
Si la moitié des dirigeants confie aujourd’hui être inquiet pour l’avenir de son activité, ils restent déterminés à agir et déploient des solutions qui intègrent les enjeux très actuels de RSE (circuits courts, etc.).
La Fondation d’entreprise MMA des Entrepreneurs du Futur a réalisé une enquête avec OpinionWay auprès de 1 500 dirigeants de TPE, PME et ETI afin de connaître leur forme et leur état d’esprit en cette période de profonds bouleversements et d’incertitude économique.
L’enquête dresse le portrait de chefs d’entreprises inquiets pour l’avenir de leur activité mais aussi déterminés à agir en misant sur des solutions durables intégrant la RSE.
Des dirigeants globalement motivés et sereins
En cette fin d’année 2022, 41 % des dirigeants abordent cette période dans une démarche de continuité alors que 34 % évoquent plutôt un climat d’incertitudes.
Une majorité (52 %) se montre positive pour aborder cette période, même si des inégalités existent : si seul 1 % des dirigeants d’ETI évoque un sentiment de découragement, ils sont 14 % chez ceux de TPE.
Une hausse des préoccupations
Près d’un dirigeant sur deux (49 %) confie être inquiet pour l’avenir de son activité – soit une hausse de 10 points par rapport à 2021.
Les plus forts sujets de préoccupations sont l’augmentation des coûts de fonctionnement (65 %), le contexte social (64 %) et les difficultés d’approvisionnement (58 %).
Les enjeux liés au recrutement sont également très présents (cités par 50 % des décideurs), surtout pour les ETI (80 %).
Néanmoins les décideurs s’affichent combatifs face à ces enjeux et misent sur la rationalisation de leurs coûts (62 %) et les circuits courts (59 %) pour pérenniser leur activité.
La santé des dirigeants impactée
28 % des dirigeants déclarent n’avoir mis en place aucune démarche pour prendre soin d’eux (+ 8 points sur un an).
Ils sont plus nombreux qu’il y a un an à souffrir de troubles physiques : 69 % des sondés évoquent au moins un trouble de santé. Les plus fréquents sont le mal de dos (+6 points en un an) les douleurs articulaires (+8 points) ainsi que les troubles oculaires (+4 points).
Interrogés sur les troubles qui ont le plus affecté leur bien être professionnel, les dirigeants évoquent aujourd’hui en priorité la fatigue (50 %), le stress (45 %) et la nervosité (40 %).
Un équilibre vie personnelle / vie professionnelle à surveiller
Grand point de vigilance de cette enquête : 66 % des chefs d’entreprises anticipent déjà sur la nécessité de prioriser leur vie professionnelle au détriment de leur vie personnelle (+ 11 points sur un an).
Les réponses révèlent également que 91 % des dirigeants se sentent armés du soutien de leurs proches, leurs équipes et leurs clients. En revanche les plus petites entreprises pointent un manque d’adhésion des institutions.
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