Le 1er trimestre 2017 a connu une nouvelle baisse des défaillances, plus marquée en ce qui concerne les règlements judiciaires (-4,6% au regard du 1er trimestre 2016) que les liquidations directes (-3,8%) ; il en est de même pour les emplois menacés, avec toutefois une baisse plus importante (-21,8% entre 2016 et 2017 et -24% entre 2017 et la moyenne des 5 dernières années)
![tableau défaillances entreprises 1er trimestre 2017](/FCKeditor/UserFiles/Image/paragraph/defaillances-entreprises-1er-trimestre-2017.png)
L’importance des liquidations directes est globalement la même, quelques soient les années (entre 68 9% et 69,2 entre 2013 et 2017), tout comme les redressements judiciaires (28,5% à 29).
94% des jugements sont prononcés en direction d’entreprises de moins de 10 salariés dont les 3/4 celles de 2 salariés au plus, une situation très proche de celle du 1er trimestre 2016.
Par ailleurs la liquidation directe touche surtout les plus petites entreprises : 73% des entreprises de moins de 3 salariés, 64% de celles de 3 à 5 salariés, contre 54% pour les 6 à 9 salariés, 46% des 10-49 salariés et 23% les 50 salariés et plus (25 liquidations pour 107 dépôts de bilan); les 3-9 salariés et les 50 salariés et plus ont connu les baisses les plus fortes (-15 à -36%) :
![tableau liquidation entreprises](/FCKeditor/UserFiles/Image/paragraph/liquidations-entreprises-1er-trimestre-2017.png)
Le redressement et la sauvegarde touchent proportionnellement davantage les tailles les plus importantes (entre 42 et 66% des dépôts de bilan les entreprises de plus de 6 salariés); la baisse des redressements est aussi bien plus le fait des tailles les plus importantes.
![yableau-redressement-entreprise-T1-2017](/FCKeditor/UserFiles/Image/paragraph/redressements-entreprises-1er-trimestre-2017.png)
Noter que les sauvegardes (356 entreprises, 2,3% des défaillances) sont peu utilisées; si 70% touchent des entreprises d’au plus 5 salariés, elles sont 12% des défaillances des 50 salariés et plus contre 1,8% des défaillances des entreprises de 5 salariés au plus.
En termes d’ancienneté des entreprises, 56% sont le fait d’entreprises de 3 à 10 ans d’ancienneté pour les liquidations directes et 54% pour les redressements judiciaires; les plus jeunes (moins de 3 ans) ne sont que 14% des défaillances et les plus de 10 ans 30%; noter que les baisses selon l’ancienneté sont assez proches quelque soit cette dernière :
![tableau-defaillance-entreprise-anciennete-T1-2017](/FCKeditor/UserFiles/Image/paragraph/defaillance-par-anciennete-entreprises-1er-trimestre-2017.png)
En termes d’activité, les évolutions les plus favorables incombent aux activités les plus en difficulté ces dernières années : BTP, immobilier, finances/assurances, activités récréatives, services aux personnes, alors que les activités en forte évolution en nombre de création ont les hausses les plus marquées (transports, santé, éducation).
![tableau-defaillance-selon-activite-T1-2017](/FCKeditor/UserFiles/Image/paragraph/defaillances-selon-activite-T1-2017.png)
Les liquidations sont grandement le fait des activités de proximité nécessitant une formation initiale modeste (commerce, coiffure/soins de beauté, services aux personnes) et bien moins celui de services exigeant beaucoup plus souvent un niveau de formation de l’enseignement supérieur (santé, éducation, immobilier, activités financières et assurances.
![defaillance-selon-activite-T1-2017](/FCKeditor/UserFiles/Image/paragraph/defaillances-selon-activite-t1-2017-repartition.png)
*1er trimestre 2017 défaillances et sauvegardes d'entreprises en France", mltares, mai 2017
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