Et de 16% si l’on compare cette fois les 4 années antérieures.
La tendance est la même si l’on observe les liquidations directes (respectivement -5 et -16,3%) ou les redressements judiciaires (-5,1 et -14,1%).
Les plus petites entreprises forment le contingent le plus important (87% des défaillances ont au plus 5 salariés).
En termes d’activité, il y a lieu de relever le bon score du BTP (-11% pour le gros oeuvre et -22% pour la construction de maison individuelle) et de l’immobilier (-41% pour les agences immobilières), en situation bien plus difficile dans un passé récent; notons aussi que le commerce, notamment de gros et auto ne sont pas en situation favorable; il en est de même dans les transports (le fait des taxis) et étonnement la santé (les infirmiers et les sages femmes avec +53% mais le nombre de défaillances y est très faible).
Selon Altares " A la fin de l’année, notre pays comptera environ 54 000 défaillances, ce nombre était attendu et nous l’avions annoncé l’année dernière. On peut se féliciter qu’il exprime un recul sensible des dépôts de bilan, mais on peut aussi regretter qu’il soit encore deux fois supérieur à celui de notre voisin et partenaire Allemand. Au-delà des spécificités techniques ou judiciaires, un des éléments devant expliquer cette moindre vulnérabilité des entreprises allemandes tient à la confiance des agents économiques qui s’appuie sur un respect des engagements décidés. Clé de voûte de la relation d’affaires, la confiance se gagne notamment en payant ses factures à l’heure. Les deux tiers des clients allemands payent leurs fournisseurs à l’heure, c’est l’inverse en France, en particulier sur le second semestre….Alors oui, la reprise économique est vraiment là, mais pour encore trop d’acteurs, financièrement, la crise couve toujours ! "
Source : "3e trimestre 2017 défaillances et sauvegardes d’entreprises en France", Altares, octobre 2017
La tendance est la même si l’on observe les liquidations directes (respectivement -5 et -16,3%) ou les redressements judiciaires (-5,1 et -14,1%).
Les plus petites entreprises forment le contingent le plus important (87% des défaillances ont au plus 5 salariés).
En termes d’activité, il y a lieu de relever le bon score du BTP (-11% pour le gros oeuvre et -22% pour la construction de maison individuelle) et de l’immobilier (-41% pour les agences immobilières), en situation bien plus difficile dans un passé récent; notons aussi que le commerce, notamment de gros et auto ne sont pas en situation favorable; il en est de même dans les transports (le fait des taxis) et étonnement la santé (les infirmiers et les sages femmes avec +53% mais le nombre de défaillances y est très faible).
Selon Altares " A la fin de l’année, notre pays comptera environ 54 000 défaillances, ce nombre était attendu et nous l’avions annoncé l’année dernière. On peut se féliciter qu’il exprime un recul sensible des dépôts de bilan, mais on peut aussi regretter qu’il soit encore deux fois supérieur à celui de notre voisin et partenaire Allemand. Au-delà des spécificités techniques ou judiciaires, un des éléments devant expliquer cette moindre vulnérabilité des entreprises allemandes tient à la confiance des agents économiques qui s’appuie sur un respect des engagements décidés. Clé de voûte de la relation d’affaires, la confiance se gagne notamment en payant ses factures à l’heure. Les deux tiers des clients allemands payent leurs fournisseurs à l’heure, c’est l’inverse en France, en particulier sur le second semestre….Alors oui, la reprise économique est vraiment là, mais pour encore trop d’acteurs, financièrement, la crise couve toujours ! "
Source : "3e trimestre 2017 défaillances et sauvegardes d’entreprises en France", Altares, octobre 2017
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