Un bilan 2016 très partagé
Les bilans de l’année 2016 sont très variables d’une entreprise à l’autre. Ainsi, le chiffre d’affaires a augmenté pour 34 % des dirigeants et est resté stable pour la même part. Pour 27 %, il a baissé.Les chefs d’entreprises sont toutefois optimistes concernant l’année 2017. Ainsi, 31 % pensent que leur chiffre d’affaires va augmenter et 43 % qu’il va rester stable. Seuls 19 % estiment qu’il va diminuer.
Les freins au e-commerce
Concernant le e-commerce, seules 19 % des TPE et PME sondées le pratiquent. Ce sont les entreprises les plus grandes (entre 50 et 250 salariés) qui sont les plus nombreuses à exercer une activité de e-commerce (33 %). Cette activité ne génère en moyenne que 6,2 % du chiffre d’affaires des TPE et PME.Un chiffre qui varie selon les secteurs d’activités. Ainsi, c’est dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration que le chiffre d’affaires généré par le e-commerce est le plus important. Celui-ci représente 1/4 du chiffre d’affaires. Il est suivi par les secteurs liés à la finance, l’immobilier ou l’assurance (13,1 %). En revanche, les entreprises du BTP peinent à se digitaliser (9 % pratiquent le e-commerce pour 2,5 % de chiffre d’affaires).
Les dirigeants expliquent qu’ils ne se sont pas lancés dans le e-commerce car il ne se s’agit pas d’une priorité (64 %) et que cela ne serait pas pertinent pour leur activité (61 %). 4 dirigeants sur 10 estiment que commencer une activité e-commerce serait non rentable ou prendrait trop de temps. Enfin, 37 % pensent ne pas disposer des compétences nécessaires.
En revanche, les outils digitaux servant à la communication sont jugés utiles par la majorité des entrepreneurs. Ainsi, 85 % des dirigeants possèdent un e-mail d’entreprise ou le jugeraient utile, suivi du site internet vitrine ou corporate (70 %).
Le e-commerce jugé utile pour ceux qui le pratiquent
L’étude montre que les entrepreneurs pratiquant le e-commerce ont obtenu des résultats meilleurs que la moyenne. Ainsi, 42 % ont augmenté leur chiffre d’affaires contre 33 % pour ceux qui ne l’exercent pas. Les dirigeants des TPE et PME ont alors une vision positive du e-commerce : 74 % le voit comme un moyen d’améliorer la zone de chalandise et 70 % pensent qu’il permet d’accélérer les ventes ou la croissance.Pour les entreprises pratiquant le e-commerce, le site internet constitue le premier canal de vente (72 %) suivi de l’e-mailing (60 %).
Source : Etude « Les TPE-PME à l’heure du e-commerce » réalisée par Harris Interactive pour Amazon