La banque ne s’est pas donnée d’objectifs chiffrés, mais espère voir une cinquantaine d’équipes réussir ce challenge.
Des appuis internes sont proposés
Les projets seront sélectionnés en fonction de leur qualité et leur potentiel de valeur ajoutée.La banque fera appel à un cabinet extérieur pour épauler les collaborateurs qui se porteront volontaires (3 mois pour peaufiner leur projet avant de le pitcher devant la direction d’une Business Unit). Si l’équipe obtient un accord, elle partira pour travailler à plein temps sur le projet Chacun d’entre eux sera accompagné par un membre du comité de direction, voire la cellule innovation du groupe.
« Tous les trois mois, les start-up internes auront des rendez-vous avec un board pour acter, ou non, la poursuite de leur projet. Et si l’aventure doit s’arrêter, les intrapreneurs pourront réintégrer leur unité, mais ne retrouveront par forcément le poste qu’ils avaient quitté. »
Un tiers lieu de 1000 mètres carrés est dédié à l’accueil de start-up internes et externes, « pour se nourrir et contaminer tous les autres collaborateurs ».
Le budget : la banque pourrait débloquer entre 100 et 150M€ par an pour soutenir ce dispositif (à comparer aux 5Md dédiés à l’informatique).
« Pour éviter de trop grandes frictions au niveau RH, il faut soigner le manager qui perd un collaborateur. L’idée est de l’indemniser, en lui donnant plus de moyens, en lui permettant de recruter une nouvelle personne en CDD, avec la possibilité d’un niveau de salaire plus élevé ».
Sources : "14 000 collaborateurs de la Société Générale ont une idée de start-up", Usine Digitale du 26 janvier 2018
2 articles d’Usine Digitale, l’un du 9 octobre 2017, l’autre 26 janvier 2018
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