Des entrepreneurs stressés par la surcharge de travail et le manque de trésorerie
En Centre-Val-de-Loire, 27 % des entrepreneurs sont stressés dans leur travail ; c’est 6 points de plus qu’à l’échelle nationale. Cependant, ils sont moins nombreux à l’être de façon constante (9 % contre 14 % au national). La surcharge de travail et le manque de trésorerie sont les principaux facteurs de stress, cités par 54 % des sondés de la région. Ils sont suivis de près par les inquiétudes liées à l’activité de l’entreprise (53 %).Par ailleurs, un quart des entrepreneurs de la région se sent sous pression, ce qui entraîne de la lassitude (33 %) et de la fatigue (29 %).
Des dirigeants en bonne santé malgré une légère dégradation
Bien qu’ils se sentent stressés, les chefs d’entreprise centrais s’estiment majoritairement en bonne santé (93 % contre 91 % en 2017). Seuls 9 % se sont vus délivrés un arrêt de travail par leur médecin au cours des 12 derniers mois, c’est toutefois 3 fois plus qu’en 2017. Enfin, plus d’un quart pensent que leur état de santé s’est dégradé ces 5 dernières années.Par ailleurs, 7 entrepreneurs centrais sur 10 pensent que leur état de santé est lié à celui de leur entreprise. Aussi, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle a également une incidence sur celui-ci pour 82 % des sondés.
Ainsi, c’est surtout les mauvaises postures au travail (62 %) et le manque de temps pour réaliser toutes les tâches (45 %) qui sont les principales causes de leurs troubles physiques.
Des entrepreneurs centrais épanouis dans leur travail mais moins confiants
Bien qu’ils soient épanouis dans leur travail (96 %) et dans leur vie en général (90 %), les dirigeants de TPE-PME de Centre-Val-de-Loire sont moins confiants en l’avenir que ceux de l’ensemble du territoire. Ainsi, 85 % d’entre eux sont optimistes pour leur situation professionnelle (contre 88 %), le futur de leur entreprise (83 % contre 85 %) et la situation financière de leur foyer (85 % contre 88 %).Concernant leur épanouissement au travail, il est surtout dû à l’intérêt qu’ils nourrissent pour leur métier (87 %), la liberté d’organisation (84 %) et de décision (83 %).
Voir l’étude nationale : https://fondation-entrepreneurs.mma/etude-sante-dirigeant-entreprise-2018.htm