Moins de stress lié au travail malgré une surcharge professionnelle
Bien que toujours très présent, le stress des dirigeants, dont 14 % souffrent de manière permanente, est de moins en moins lié aux inquiétudes professionnelles générées par le manque de trésorerie (-6 points par rapport à 2017) ou d’activité (-2 points).La première source de stress est en fait leur surcharge de travail : 61 % des dirigeants interrogés dans la région s’en plaignent, soit 9 points de plus que l’année passée.
Un quart des dirigeants bretons se sentent fréquemment contraints et actifs dans leur travail, ce qui a pour conséquences un sentiment de fatigue (30 %) et de lassitude (30 %). Cela correspond toutefois aux moyennes nationales.
Un autre fait notable dans la région, ils ont plus de mal que l’ensemble des dirigeants français à concilier vie professionnelle et vie personnelle. Plus de la moitié se sentent concernés par cette difficulté (53 % vs 49 % au national) ce qui est d’autant plus problématique que 91 % d’entre eux considèrent que ce sont les moments passés en famille qui leur permettent de garder la forme.
Des dirigeants confiants en l’avenir
Interrogés sur leur perception de l’avenir, les entrepreneurs bretons répondent avec beaucoup d’optimisme : 91 % d’entre eux sont confiants quant à leur travail (contre 88 % au national), 86 % sont confiants pour le futur de leur entreprise (vs 85 %) et 91 % se disent satisfaits de leur situation financière (vs 88 %).Plus généralement, 95 % d’entre eux apprécient leur travail et 90 % sont satisfaits de leur vie, ce qui coïncide avec les pourcentages nationaux.
Cet épanouissement est principalement dû à la capacité d’innovation dont 91 % des entrepreneurs bretons font preuve, c’est-à-dire 5 points de plus que pour la France entière. Ils sont également un peu plus créatifs que la moyenne (87 % vs 85 %).
Un bon niveau de santé global
23 % des dirigeants bretons estiment que leur santé s’est détériorée ces 5 dernières années.On constate d’ailleurs que le nombre d’arrêts maladie sur les 12 derniers mois a augmenté de 2 points par rapport à 2017. Il est passé de 11 % à 13 % en 2018, tandis que la moyenne nationale est à 10 %.
Pourtant, 97 % des entrepreneurs de la région se disent en bonne santé. Selon eux, leur état de santé s’explique par le moral (86 % sont de cet avis), la forme physique (82 %) mais surtout par l’équilibre travail/vie privée d’après 90 % d’entre eux.
Enfin, 71 % pensent que leur état de santé est davantage lié à celui de leur entreprise, soit 4 points de plus que l’avis de l’ensemble des dirigeants en France.
Malgré ce bon niveau de santé global, des troubles physiques persistent et s’expliquent par leur mauvaise posture (59 %) ou encore par le manque de temps pour accomplir leurs tâches, ce qui entraîne une sorte de crispation des muscles (46 %).
Voir l’étude nationale : https://fondation-entrepreneurs.mma/etude-sante-dirigeant-entreprise-2018.htm