Fondation d'entreprise
 
 
Etude 
14 déc 2018

Les entrepreneurs français face à l’échec

31 % des entrepreneurs français n’acceptent pas l’échec, qui est considéré comme une défaite et non une occasion d’apprendre.
C’est ce que montrent les résultats de l’étude réalisée par OnePoll pour Vista Print.* Un ressenti similaire à celui des entrepreneurs britanniques. De leur côté, les allemands perçoivent mieux l’échec puisque seuls 18 % estiment qu’il est inacceptable. Au contraire, les chefs d’entreprise italiens sont 49 % à le juger inadmissible. En France, 66 % des chefs d’entreprise disent qu’il est difficile de rebondir après avoir échoué.

Pour les entrepreneurs français, les raisons de l’échec entrepreneurial émanent davantage d’un écosystème des affaires non avantageux financièrement que d’une mauvaise gestion ou décision de leur part. Ainsi, 51 % évoquent les taxes trop élevées et 42 % les difficultés d’accès aux financements. Au Royaume-Uni, la mauvaise gestion est la principale raison avancée.

34 % des entrepreneurs français sont réfractaires à l’idée de s’associer à un entrepreneur ayant échoué dans le passé et 42 % pensent que leur banque ne leur ferait plus confiance s’ils se relançaient dans l’aventure entrepreneuriale après un échec. Pour autant, 51 % disent qu’ils pourraient recréer une entreprise après avoir échoué.

L’échec érode donc la confiance des entrepreneurs français et particulièrement celle des femmes. En effet, 42 % des femmes entrepreneurs se relanceraient dans l'entrepreneuriat après un échec contre 62 % des hommes. Cependant, leur échec est moins coûteux que celui des hommes. En effet, le coût moyen de leur plus grosse erreur est de 3 900 euros contre 6 813 euros pour les hommes.

* Étude réalisée par OnePoll pour Vista Print du 19 septembre au 2 octobre 2018 sur un échantillon de 2 000 entrepreneurs adultes en France (500), en Italie, au Royaume-Uni et en Allemagne.

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