Tous concernés par l’échec
Autant vous y faire : l’échec est un passage obligé. Il suffit pour s’en convaincre de jeter un coup d’œil aux parcours chaotiques des plus grands businessmen : Steve Jobs, Elon Musk, Warren Buffett, Jack Ma, etc. On ne compte plus les livres et autres articles traitant de ce sujet.
Bien évidemment, lorsqu’on évoque ces noms, on fait allusion à des échecs professionnels. Mais le fiasco peut concerner tout le monde. Pas besoin d’être un tycoon… Et cela touche également tous les domaines : échec scolaire, échec amoureux, etc. Certains seraient même tentés de parler d’échec total.
Savoir accepter ses erreurs pour mieux gérer un échec
Il est un préalable fondamental à prendre en compte avant de pouvoir gérer un échec : celui du droit à l’erreur. Au XIXe siècle, Tocqueville saluait la société américaine où celui qui échoue n’est pas mis au ban car il a eu le mérite de tenter. Une tendance qui perdure encore aujourd’hui dans les pays anglo-saxons.
Tout homme de bonne foi, désireux d’apprendre et/ou d’expérimenter ne doit pas être systématiquement sanctionné pour les erreurs qu’il peut commettre dans les actes entrepris dans cette intention.
Plus proche de nous, en France notamment, l’erreur fait partie du processus d’apprentissage. A la condition que celui qui se forme, comme celui qui forme, soient capables de tirer des leçons des erreurs commises.
“Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends.”
Nelson Mandela
Dommage que de ce côté-ci de l’Atlantique, ce droit à l’erreur s’estompe avec les années. Et particulièrement dans le cadre d’une création d’entreprise qui se terminerait malheureusement mal…
Gérer un échec avec la méditation de pleine conscience
Se relever d’un échec n’est pas simple. Nous sommes confrontés à un flot d’émotions négatives : tristesse, frustration, colère, découragement, etc. Cependant, ces émotions ne sont pas à considérer comme des freins mais comme des signaux d’alerte.
Quoiqu’il en soit, l’échec va plomber le moral. Et c’est là qu’intervient la méditation de pleine conscience. Car avec elle, nous pouvons apprivoiser cet état.
La mindfulness développe une notion d’acceptation. Et ce quels que soient les événements qui se présentent. Pour autant, accepter ne signifie pas se résigner. Ainsi, lors d’une situation d’échec, la pleine conscience appelle à prendre du recul. Puis, le plus souvent, à passer à l’action.
Car au lieu de se laisser aller, nous apprenons à relativiser. Dans un premier temps, apprenons à accepter la situation et dépasser cette phase dominée par l’incompréhension, voire le déni. Et accueillir toutes les sensations, agréables comme désagréables, et toutes ces émotions, quelles qu’elles soient.
Avec la méditation on ne se projette pas. On apprend plutôt à vivre avec l’état présent et à observer nos mécanismes émotionnels. A se poser là “avec” et non “contre” l’état qui est le notre. Ainsi, il est possible de développer une forme d’acceptation. Car ordonner d’accepter un état ne permet pas de l’accepter ! Au contraire, en apprenant à être et à s’autoriser à être dans cet état (aussi inconfortable puisse-t-il être) que l’on aboutit à une forme d’acceptation. En prenant le temps de se poser pour prendre conscience de cet état, et en se positionnant ainsi en spectateur, on évite de passer à l’action de manière automatique.
Reste au final à mettre en oeuvre les décisions prises. Et là également, la méditation de pleine conscience peut vous accompagner. Mais ce sera le sujet d’un nouvel article !