Fondation d'entreprise
 
 
Lucie Pascutto
Mindfulness 
Forme 
14 sep 2018

La méditation peut-elle être dangereuse ?

La méditation peut être perçue comme un sport… pouvant en quelque sorte muscler votre cerveau ! Et toute activité sportive comporte des risques de blessures. Est-ce le cas avec la mindfulness ? La méditation peut-elle être dangereuse ?
On vous répète souvent que la méditation de pleine conscience est accessible à tous. Et que c’est une discipline aux multiples effets positifs, tant sur la santé physique que mentale. De 7 à 77 ans, tout le monde peut pratiquer. Pour autant, est-ce réellement une pratique sans risque ? La méditation peut-elle être dangereuse ? Quels sont les effets de la méditation sur le cerveau ? Y-a-t il des effets secondaires ? Quel lien entre méditation et maladie ? Peut-on mal méditer ? Beaucoup de questions que peuvent se poser les nouveaux pratiquants. Et bien sûr, nous allons vous répondre !

La méditation peut-elle être dangereuse ? Dérives et fragilité mentale


Pour répondre à toutes les questions prédemment citées, l’apprentissage de la méditation est sans risques. Sauf dans 2 éventualités : les dérives sectaires, conséquence indirecte de la pratique, et en situation de fragilité mentale.

Premièrement, la dérive sectaire, bien que peu probable dans le cadre de la méditation de pleine conscience, reste cependant envisageable. En effet, comme toute pratique proposant la possibilité d’être guidé par un instructeur, certaines personnes mal intentionnées pourraient profiter de la situation pour exercer une emprise psychologique sur un groupe de pratiquants.

Deuxièmement, lorsqu’un individu est en situation de fragilité mentale. Plus précisément, sur certaines pathologies dépressives, la méditation de pleine conscience peut venir aggraver l’état de certains patients.

Faites confiance à votre intuition


Pour éviter tout désagrément, nous avons 2 conseils à vous donner :

1. adressez-vous à des instructeurs certifiés
2. suivez votre intuition !

La mindfulness n’est pas (encore) réglementée. Mais des certifications existent. Délivrées en France par l’ADM (Association pour le développement de la mindfulness) et l’IMA (Institute for Mindfulness based Approaches), elles garantissent un encadrement sérieux de la pratique.

En effet, dans le cadre de programmes MBSR (Mindfulness-Based Stress Reduction ou Réduction du Stress Basée sur la Pleine Conscience) et MBCT (Mindfulness-Based Cognitive Therapy ou Thérapie Cognitive Basée sur la Pleine Conscience), il y a une obligation de procédure préalable à tout traitement : entretiens, évaluations, etc. Car ces démarches ne sont pas anodines, notamment dans le cas de la MBCT, destinée à prévenir les rechutes dépressives et réservée en France à l’enseignement par des des professionnels de santé.

Mais au-delà des certifications, écoutez-vous ! Lorsque vous rencontrez (ou rencontrerez) un instructeur de mindfulness, soyez à l’écoute de votre ressenti. Car avant de vous lancer, vous devrez nécessairement vous sentir à l’aise et être en confiance. Le choix de votre instructeur compte pour beaucoup dans le bon déroulé de votre apprentissage… Alors prenez soin de bien le choisir !

Pour débuter en toute sécurité la pratique de la méditation de pleine conscience, faites vous accompagner par Lucie Pascutto, fondatrice de Mindful Attitude, sophrologue diplômée et instructeur MBSR / MBCT certifiée. 
 
Avant de fonder Mindful Attitude pour accompagner les décideurs et les entreprises à cultiver la mindfulness, Lucie Pascutto a évolué pendant 10 ans au sein de start-ups et de grandes organisations, lui conférant une connaissance pointue des enjeux et problématiques de l’entreprise. Lucie est instructeur MBCT certifiée par Oxford Mindfulness Center, Oxford University (UK) et sophrologue certifiée par l’Ecole Française de Sophrologie Dynamique.
 

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