Génération Y, Z… Késako ?
Que sont les générations Y et Z ? Pour faire court, on pourrait dire que ce sont toutes les personnes nées après 1980. Mais chacune a sa petite spécificité :
« La génération Y regroupe, en Occident, l’ensemble des personnes nées entre 1980 et l’an 2001. Perçue comme ayant des caractéristiques sociologiques et comportementales propres, elle est une cible particulière dans le domaine du marketing »
« La génération Z (aussi appelée nouvelle génération silencieuse ou génération C pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité) est une génération sociologique regroupant ceux qui sont nés autour de l’an 2000 jusqu’à aujourd’hui. »
La génération Y, comme Z, a toujours connu un monde avec une grande présence de l’informatique. A une différence près : les Z ont eu accès dès leur naissance à Internet. On les surnomme d’ailleurs digital natives.
Des générations en quête de sens
Les nouvelles générations ne souhaitent plus travailler pour travailler. Le « métro-boulot-dodo », ce n’est pas pour elles. Elles cassent les codes et aspirent à davantage de sens dans leur travail. En cela, c’est une révolution. Là où les baby-boomers et la Génération X (pré-1980) cherchaient la stabilité de l’emploi et la sécurité, les Y et les Z sont en quête de signification.
Les jeunes générations ne sont pas plus en recherche de bien-être, souvent associé à tort à la méditation de pleine conscience, qu’elles considèrent comme dépassé, mais bien à trouver du sens à leurs actions. Y compris, et surtout, professionnelles.
Face à des entreprises et autres structures souvent campées sur de vieilles approches managériales et business, les générations Y et Z se retrouvent dans des situations frustrantes et d’incompréhension. Les managers s’arrachent les cheveux et les organisations ne peuvent, le plus souvent, que dresser un constat d’échec quant à l’intégration de ces jeunes générations. Peut-être faudrait-il arrêter d’essayer de faire rentrer des carrés dans des ronds…
Être libre de créer, la clé du bonheur ?
Si le statut de salarié ne leur semble pas vraiment naturel, il en est un qui leur convient parfaitement : celui du créateur d’entreprise. Y comme Z sont douées pour imaginer leur propre activité et la concrétiser, par exemple sous forme de startup.
Mais faut-il pour autant oublier les générations Y et Z dans la peau d’un salarié ? Bien sûr que non. Ce serait évidemment la fin de beaucoup de boîtes…
La véritable question à se poser est la suivante : comment faire évoluer les structures pour s’adapter à ces nouveaux profils ? Facile à dire… Insurmontable à faire ?
La mindfulness à la rescousse !
Si la méditation de pleine conscience n’est pas la solution miracle, elle peut s’avérer être un outil très efficace dans le cadre de cette quête de sens. Car la corrélation entre les deux est évidente.
Lorsqu’on pratique la mindfulness, on entre dans une phase attentive d’écoute de soi et du monde. Et donc de compréhension. Elle contribue ainsi à créer une relation beaucoup plus authentique aux autres, dans un accueil sans jugement, et à atteindre l’essentiel. Car une connaissance approfondie de soi-même, grâce à la méditation de pleine conscience, permet d’identifier ses envies et ses aspirations profondes, tout en devenant plus ouvert et utile aux autres.