Idée reçue n° 1 : « je ne suis pas réceptif à la méditation »
Penser qu’on puisse ne pas être réceptif à la méditation de pleine conscience, est un constat fréquent. La mindfulness est un état naturel, que nous avons tous expérimenté quand nous étions enfants. Il ne s’agit donc pas de développer une nouvelle capacité, mais simplement de cultiver une faculté naturelle. La méditation de pleine conscience est bel et bien accessible à tous sans exception. Mais surtout : sommes-nous prêt à vivre cette expérience ? Avons-nous la motivation pour nous engager sur cette voie ? Car inné ne rime pas toujours avec accepter…
Idée reçue n° 2 : « je suis trop extraverti pour méditer »
La mindfulness serait-elle inaccessible aux tempéraments extravertis ou aux « hyperactifs » ? Non. Si elles acceptent d’essayer la méditation de pleine conscience, ces personnes bénéficient d’autant plus de ses bienfaits, notamment sur la régulation du stress et des émotions. Ce type de personnalités trouve souvent dans la pratique de la pleine conscience une forme de ressource, d’ancrage et d’apaisement.
Idée reçue n° 3 : « je n’ai pas le temps pour méditer »
Entre le travail, les obligations familiales et les mille et une activités quotidiennes, il est parfois difficile de prendre du temps pour soi. Pourtant, c’est prouvé, seules 10 minutes par jour de méditation de pleine conscience suffisent pour commencer à en ressentir les bienfaits. Et, avec un peu d’entraînement, il devient aisé de pratiquer partout et à tout moment de la journée : dans les transports, sous la douche, à la pause déjeuner, etc.
Idée reçue n° 4 : « méditer, c’est une pratique sacrée »
La méditation est souvent associée au bouddhisme. A juste titre car cette tradition en est à l’origine. Mais il est désormais possible de méditer de manière totalement détachée de toute démarche religieuse ou spirituelle.
La méditation de pleine conscience, sous sa forme laïque, est née à la clinique du stress du Massachussetts. C’est là que Jon Kabat-Zinn, professeur émérite de médecine, a créé pour la première fois un pont entre science et méditation, avec le protocole MBSR (Mindfulness Based Stress Reduction), un programme de régulation du stress basé sur la pleine conscience qui se déroule sur 8 semaines. À noter que de nombreuses études scientifiques ont démontré les bienfaits de ce programme.
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Idée reçue n° 5 : « je n’ai pas de tenue adaptée »
Faut-il, pour méditer, vous rendre au sommet d’une montagne, vêtu d’une tunique particulière ? Il en va de la méditation comme de toute chose, mieux vaut ne pas se fier aux apparences. La méditation n’a besoin ni d’un vêtement ni d’un environnement particulier, ni même d’encens ou de chakras.
Idée reçue n° 6 : « la méditation, c’est de la relaxation »
Quand on pratique la relaxation, quel qu’en soit le moyen, on poursuit un objectif : se détendre. C’est une différence majeure avec la méditation de pleine conscience, qui n’a d’autre objectif que d’accueillir ce qui est, sans chercher à le modifier. La méditation peut parfois générer un état de relâchement, mais ce n’est pas son objectif. Certaines séances de méditation peuvent laisser émerger des sensations inconfortables ou des états désagréables. Et ces expériences font partie intégrante de la pratique méditative.
Idée reçue n° 7 : « la méditation permet de chasser les pensées »
C’est un conseil d’ami courant en cas de coup de blues : « essaie de chasser tes pensées », « essaie de faire le vide ». L’intention part d’un bon sentiment. Mais l’objectif manque sans doute de réalisme. Car les pensées font partie de nous. Qu’on les chasse ou non, elles viennent et reviennent à notre esprit. La méditation de pleine conscience nous apprend, à l’inverse, à accueillir toutes nos pensées avec bienveillance et non-jugement, qu’elles soient perçues comme agréables ou désagréables. La méditation nous apprend à utiliser les pensées à notre avantage. Une pratique parfaitement résumée par Jon Kabat-Zinn : « On ne peut pas changer le flot des vagues, mais on peut apprendre à surfer ».