Merignac, 27 septembre 2018. - Experimentation du covoiturage dans une voie de bus longue de 1,2 km sur l'avenue Marcel-Dassault a Merignac : Toutes les voitures circulant avec au moins deux personnes adultes a bord sont autorisees a emprunter le couloir de bus.
Les premiers résultats de l'expérience conduite par la start-up Karos spécialiste du court-voiturage en collaboration avec les collectivités locales et les entreprises de la zone aéroportuaire sont encourageants. Karos affirme avoir passé le cap de 8.000 utilisateurs actifs.
Pari tenu pour la start-up parisienne Karos, pionnière des applications de « court-voiturage » mettant en relation passagers et conducteurs pour effectuer des trajets locaux. Il y a six mois, elle annonçait un partenariat avec le groupe de transports publics Transdev (filiale de la Caisse des Dépôts) qui lui a permis de remporter un appel d'offres lancé par l'aéroport de Toulouse-Blagnac, Airbus, Safran et ATR pour faciliter les déplacements quotidiens de leurs 38.000 salariés sur le pôle aéronautique qui, avec les autres acteurs, en regroupe près de 70.000.
Aujourd'hui, la start-up annonce avoir dépassé les 8.000 utilisateurs actifs du système, chiffre qui augmenterait actuellement de 30 % par mois, ce qui valide la « robustesse » de son modèle et de son centre de calcul.
Cet accord s'inscrit en fait dans le cadre beaucoup plus large de l'un des 16 projets européens Commute (Collaborative Mobility Management for Urban Traffic and Emissions Reduction). Remporté par Toulouse Métropole et le syndicat mixte des transports en commun Tisséo Collectivités, dont Transdev exploite le réseau, il est doté de 5,2 millions d'euros dont 4,2 millions du fonds européen Feder. Tisséo Collectivités, Airbus, ATR, l'aéroport Toulouse-Blagnac, Safran, Sopra Steria, l'Afnor et le club d'entreprises Réussir, concernés par cette opération expérimentale, apportent conjointement 1 million d'euros.
Quatre objectifs
Prévu pour une durée de trois ans, entre 2018 et 2020, Commute a quatre objectifs.
Les premiers résultats de l'expérience conduite par la start-up Karos spécialiste du court-voiturage en collaboration avec les collectivités locales et les entreprises de la zone aéroportuaire sont encourageants. Karos affirme avoir passé le cap de 8.000 utilisateurs actifs.
Pari tenu pour la start-up parisienne Karos, pionnière des applications de « court-voiturage » mettant en relation passagers et conducteurs pour effectuer des trajets locaux. Il y a six mois, elle annonçait un partenariat avec le groupe de transports publics Transdev (filiale de la Caisse des Dépôts) qui lui a permis de remporter un appel d'offres lancé par l'aéroport de Toulouse-Blagnac, Airbus, Safran et ATR pour faciliter les déplacements quotidiens de leurs 38.000 salariés sur le pôle aéronautique qui, avec les autres acteurs, en regroupe près de 70.000.
Aujourd'hui, la start-up annonce avoir dépassé les 8.000 utilisateurs actifs du système, chiffre qui augmenterait actuellement de 30 % par mois, ce qui valide la « robustesse » de son modèle et de son centre de calcul.
Cet accord s'inscrit en fait dans le cadre beaucoup plus large de l'un des 16 projets européens Commute (Collaborative Mobility Management for Urban Traffic and Emissions Reduction). Remporté par Toulouse Métropole et le syndicat mixte des transports en commun Tisséo Collectivités, dont Transdev exploite le réseau, il est doté de 5,2 millions d'euros dont 4,2 millions du fonds européen Feder. Tisséo Collectivités, Airbus, ATR, l'aéroport Toulouse-Blagnac, Safran, Sopra Steria, l'Afnor et le club d'entreprises Réussir, concernés par cette opération expérimentale, apportent conjointement 1 million d'euros.
Quatre objectifs
Prévu pour une durée de trois ans, entre 2018 et 2020, Commute a quatre objectifs.
- Le premier est de mettre en place un système de gestion collaborative de la mobilité urbaine sans nuire à la croissance économique.
- Ensuite, la plate-forme numérique créée pour l'occasion doit permettre de mesurer les impacts des expérimentations mises en oeuvre et d'évaluer ses possibilités d'aide à la décision en matière de mobilité à partir de données en temps réel.Le projet Commute ne se limite pas au covoiturage.
- Il doit aussi, et c'est son troisième objectif, contribuer à mesurer l'impact de nouvelles méthodes de travail comme le télétravail et la modulation des horaires ou encore les effets d'équipements tels que parkings de covoiturage et navettes électriques.
- Après évaluation, le quatrième objectif est d'arriver l'an prochain à élaborer un modèle pérenne et éventuellement reproductible, ou pour le moins adaptable à des problématiques similaires.