Fondation d'entreprise
 
 
Lucie Pascutto
Santé 
15 mai 2019

Cultivez le temps pour soi au travail c’est possible !

Dans la vie active, on peut avoir la sensation que les journées de travail n’en finissent plus et que les tâches s’accumulent malgré nos efforts constants.
Dans la vie active, on peut avoir la sensation que les journées de travail n’en finissent plus et que les tâches s’accumulent malgré nos efforts constants. Emporté par le rythme effréné de ces journées denses, nous avons tendance à imaginer que nous ne disposons ni de temps ni de moyens pour se ressourcer au cœur de l’action. Il s’agit en réalité d’une fausse croyance. Prendre du temps pour soi n’est pas du temps perdu. Il s’agit d’un besoin naturel physiologique qui peut être satisfait notamment grâce à la méditation.

Voici quelques pistes de réflexions à explorer qui vont à l’encontre des idées reçues sur le sujet.

Idée reçue n° 1 : le temps pour soi est incompatible avec le monde professionnel

S’accorder une pause dans sa journée de travail va permettre, au contraire, de recharger les batteries, de se recentrer sur l’instant présent et, au final, de gagner en efficacité et concentration.

La sphère professionnelle est donc parfaitement indiquée pour s’offrir cette reconnexion à soi-même. Le principe de la méditation de pleine conscience est de centrer son attention sur l’instant présent, ici et maintenant. Un dirigeant, un entrepreneur, des salariés d’une entreprise peuvent à tout moment s‘accorder une pause de méditation qui peut se faire depuis son bureau, à la machine à café, dans la voiture…en un temps très court.

5 minutes peuvent suffire pour que l’on recentre son attention en laissant ses pensées vagabonder sans que l’on s’attache à les retenir. Cet exercice de recentrage sur soi a pour bénéfice de développer la qualité de présence sur ce qu’on l’on doit accomplir.

Idée reçue n° 2 : centrer son attention sur soi est contre-productif

Lorsqu’on s’accorde un temps pour soi, comme on prendrait un rendez-vous avec soi même, on arrête, pendant quelques instants, la course effrénée à la productivité, à la rentabilité… Mais en se ressourçant, nous améliorons notre aptitude à répondre mentalement et physiquement aux exigences inhérentes à la vie professionnelle. C’est le fait de ne pas écouter ses besoins physiologiques qui a des conséquences négatives et contre-productives sur le long terme.

Prendre du temps pour soi, même un court instant, va permettre d’améliorer la qualité de vie et de mieux résister à l’épuisement, facteur délétère qui affecte la santé physique et psychique. Cette pause est donc à envisager comme un investissement qui permet d’être plus productif.

Idée reçue n° 3 : s’accorder du temps pour soi rime avec culpabilité

Lorsque les tâches s’accumulent, les réunions s’enchaînent et l’agenda se remplit à vue d’œil, nous pouvons ressentir de la fatigue et une irrésistible envie de faire une pause en coupant toute relation aux autres, par exemple.

Mais devant l’ampleur des responsabilités à assumer, certains peuvent ressentir de la culpabilité à s’octroyer un moment à soi. Et si nous acceptions ce besoin de faire une trêve plutôt que de culpabiliser ? Chaque individu a besoin d’un temps de récupération dans une journée.

Ce temps ne doit pas être considéré comme un aveu de faiblesse mais comme un signal qu’il est temps de privilégier un moment de pause. Notre organisme n’en sera que plus combatif !
 
Avant de fonder Mindful Attitude pour accompagner les décideurs et les entreprises à cultiver la mindfulness, Lucie Pascutto a évolué pendant 10 ans au sein de start-ups et de grandes organisations, lui conférant une connaissance pointue des enjeux et problématiques de l’entreprise. Lucie est instructeur MBCT certifiée par Oxford Mindfulness Center, Oxford University (UK) et sophrologue certifiée par l’Ecole Française de Sophrologie Dynamique.
 

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