Le régime du micro-entrepreneur concerne les activités commerciales, artisanales et certaines activités libérales. Il permet de bénéficier d’un allégement des formalités administratives, comptables et fiscales.
10 ans après son lancement, 1,4 million de micro-entrepreneurs ont ouvert un dossier à l’Urssaf et 1 million sont actifs et déclarent un chiffre d’affaires. Ce statut permet de développer une activité secondaire ou de devenir son propre chef d’entreprise.1/3 des micro-entrepreneurs cumule son statut avec un travail de salarié dans le secteur privé. Parmi eux, 64,5 % sont en CDI et 34,5 % en CDD.
Depuis 2011, le régime compte deux fois plus de micro-entrepreneurs. Le doublement du plafond du chiffre d’affaires a consolidé son attractivité. L’Acoss a recensé 1,36 million de micro-entrepreneurs fin 2018, soit 42 % des travailleurs indépendants contre 26 % en 2011.
Le profil du micro-entrepreneur est plutôt masculin (61 % sont des hommes), mais les femmes sont plus actives économiquement : 80 % contre 71 % des hommes. Ce statut séduit les personnes de tout âge avec une appétence plus importante chez les moins de 30 ans qui représentent 20 % des micro-entrepreneurs.
Le chiffre d’affaires moyen est de 11 300 euros. Cependant, selon le secteur, ce chiffre est variable. Ainsi, dans le secteur des transports, la moyenne s’établit à 5 856 euros/an, alors que dans les activités juridiques, le chiffre d’affaires monte à 20 478 euros/an en moyenne. Le secteur du BTP se porte bien avec 17 769 euros alors que le chiffre d’affaires du secteur des arts et spectacles s’élève à 7 342 euros/an en moyenne.
Emploi
08 aoû 2019
L’ascension des micro-entrepreneurs
10 ans après le lancement du régime, on compte 1,4 million de micro-entrepreneurs en France.