Les DNVB françaises, un modèle attractif

Les « Digital Native Vertical Brands » (DNVB) sont des marques nées sur le web et sans intermédiaire avec les consommateurs. Elles mettent l’expérience client au centre de tout, de la conception à la production en passant par leur image et la communication de la marque. Parmi ces acteurs, des marques comme Sézanne, Le Slip Français, Bonne Gueule ou encore Tediber.

On doit cette appellation à Andy Dunn, cofondateur de la marque de jean Bonobos (depuis rachetée par Walmart). C’est le premier à avoir mis sur papier ce terme dans un manifeste publié en 2016. Le succès de ce modèle au fil des années est lié à son focus sur l’expérience client, qui différencie ces marques 2.0 des marques classiques. Grâce aux liens directs établis par les réseaux sociaux notamment, le consommateur est impliqué dès le départ dans les choix de la marque.

Ces marques prônent la transparence dans leur relation avec les consommateurs au travers des réseaux sociaux et maintenant, des magasins physiques. En effet, bien qu’elles naissent sur le web, elles se développent également en physique. Cette partie est intégrée dès les premiers pas de la marque afin de tester la réceptivité des consommateurs face à ses produits ou services. Une première étape est souvent le pop-up store (boutique éphémère) pour évaluer l’appétence du marché avant d’ouvrir une boutique en son nom.

En ce moment, à Paris, se tient le premier concept-store dédié aux DNVB françaises : Pyramid. Il se trouve au Carrousel du Louvre, sur une surface de plus de 170m2 où une vingtaine de DNVB se rassemblent afin de créer un même espace avec plusieurs centres d’intérêts. Cet espace inédit est ouvert jusqu’à fin décembre.