À mi-chemin entre le coworking et le télétravail
Dans la famille « mobilité et nomadisme », on connaît le télétravail, le flex office et le coworking. Il existe désormais le microworking. De nouvelles pratiques qui s’intègrent dans les usages professionnels de par l’évolution des méthodes de travail. Le coworking répond ainsi à un besoin spécifique de certaines personnes, comme les télétravailleurs, qui peuvent dès lors changer d’espace de travail et avoir une alternative à leur domicile.Dans les faits, le microworking peut être utilisé, par exemple, par un professionnel en déplacement qui n’a pas assez de temps pour se rendre dans un espace de coworking, mais qui, en attendant son train ou son avion, souhaiterait effectuer une courte session de travail. Le microworking s’impose alors comme la solution idéale ; d’autant plus que le niveau de
mobilité est de plus en plus visible, notamment avec l’arrivée et l’expansion de technologies telles que la 4G.
Une tendance déjà adoptée à l’international et qui arrive en France
À Tokyo, de nombreuses cabines dites « mini-bureaux » sont installées dans les couloirs du métro. Ces mini-bureaux sont ultra connectés et confortables afin de s’y sentir bien pour y travailler, surtout pendant une courte période. D’ailleurs, les utilisateurs peuvent réserver ces cabines par tranche de 15 minutes.À Londres, certaines des historiques cabines téléphonique rouge ont été réaménagées et équipées de façon à y trouver le nécessaire pour microworker : assise, table, scanners, imprimantes, connexion internet … Les utilisateurs doivent payer pour réserver des sessions de 20 minutes.
En France, des espaces de microworking se développent progressivement pour permettre de s’isoler et de travailler dans de bonnes conditions, tout en restant connecté et mobile.