Les entrepreneurs du Centre-Val de Loire s’identifient au territoire le plus local, à savoir la commune (77 %). Suivent la région (68 %), l’agglomération (64 %), le département (61 %) et la France (49 %). Seule l’Europe est en retrait (26 %).
Les entrepreneurs de la région sont majoritairement acteurs du dynamisme de leur territoire. Ils sont 31 % à déclarer s’investir activement (intensément ou assez fortement) dans des domaines tels que : la vie citoyenne locale, les associations d’entreprises ou encore des structures d’appui et de défense aux entreprises.
Le lien qu’entretiennent les entrepreneurs avec la région Centre-Val de Loire est puissant et durable puisque pour plus de 9 entrepreneur sur 10, ce lien s’est renforcé (26 %) ou maintenu (69 %). Il s’est réduit pour seulement 5 % d’entre eux.
D’ailleurs, le désir d’aller vivre et travailler ailleurs est très faible, puisque 71 % des entrepreneurs de la région se réinstalleraient sur ce même territoire s’ils devaient repartir de zéro.
Le jugement des entrepreneurs vis-à-vis du dynamisme de leur région est partagé et en retrait par comparaison avec la moyenne nationale. Ainsi, il sont 42 % à juger le territoire en difficulté (contre 29 % au national), 49 % à le juger dynamique (contre 65 %) et 9 % à le juger sinistré (contre 6 %). La région Centre-Val de Loire fait ainsi partie des territoires français les plus jugés en difficulté, après les Hauts-de-France et avant l’Occitanie.
Les entrepreneurs sont en attente de plus de coordination de la part de leur écosystème. Ils pointent avec acuité la forte carence de synchronisation entre les organismes ou structures annonçant être là pour les soutenir et les aider. 12 % des répondants jugent que ceux-ci travaillent systématiquement de manière coordonnée et complémentaire, tandis que 32 % estiment que ce n’est le cas qu’au coup par coup et 56 % qu’ils agissent « chacun dans leur coin ».
Concernant l’avenir, les entrepreneurs du territoire se montrent très majoritairement confiants pour leur vie personnelle et leur entreprise, au-delà de leur confrères au national. Il sont en revanche 71 % à être confiants en leur territoire (contre 74 % au national).