Les grandes entreprises, associations et syndicats d’au moins 1 000 salariés sont dans l’obligation de fournir cet index depuis le 1er mars 2019 ; celles d’au moins 250 salariés depuis le 1er septembre 2019. C’est désormais au tour des PME de plus de 50 salariés de justifier cet index, à partir du 1er mars 2020.
Comment se calcule cet index ?
Pour les entreprises d’au moins 50 salariés, l’index d’égalité se compose de 4 indicateurs leur permettant d’atteindre un score sur 100 points (5 indicateurs pour les plus grandes entreprises) :- L’écart de rémunération entre les femmes et les hommes (40 points).
À savoir que les primes de performance et les avantages en nature sont pris en compte dans ce calcul.
- L’écart de répartition des augmentations individuelles (35 points).
- La parité des sexes parmi les 10 plus hautes rémunérations (10 points)
- Le taux de salariés ayant bénéficiés d’une augmentation dans l’année suivant un retour de congé maternité (15 points).
Quelles sont les sanctions encourues ?
Lorsque le score total de l’index d’une entreprise est inférieur à 75/100, elle est dans l’obligation de mettre en place de nouvelles mesures pour atteindre un score d’au minimum 75 points, dans un délais de 3 ans.Si l’entreprise ne rend pas public son index et ne respecte pas ses obligations, elle s’expose à une pénalité monétaire. Celle-ci peut s’élever jusqu’à 1 % de sa masse salariale annuelle.