Déconfinement : la fin du télétravail intégral

Grâce à l’amélioration des courbes sanitaires, le mercredi 9 juin marque la seconde phase du déconfinement et l’assouplissement du télétravail. À l’occasion, les salariés peuvent revenir en entreprise, car depuis fin octobre 2020, le protocole sanitaire prévoyait le télétravail à 100 % pour les salariés qui le pouvait. Avec, depuis janvier, la possibilité de revenir un jour par semaine.

En revanche, les entreprises ne peuvent pas obliger les salariés à revenir à 100 % au risque d’enfreindre le protocole sanitaire. À titre d’exemple, pour ce qui est de la fonction publique, le nombre de jours en présentiel est fixé à 3 jours par semaine et concernant le privé, les employeurs et les salariés devront trouver une marge de manœuvre afin de s’accorder sur le nombre de jours en télétravail par semaine. D’après Élisabeth Borne, l’idée n’est pas d’abandonner le télétravail, mais de permettre un retour progressif en entreprise. D’autant plus que cette pratique permet de lutter efficacement contre la pandémie et par ailleurs de nombreux salariés trouvent dans le télétravail «une nouvelle forme de liberté» et d’autonomie.

Le retour des salariés en entreprise doit s’effectuer dans le respect des normes sanitaires déjà en vigueur, c’est-à-dire le port du masque, le respect des distances entre collègues qui sont à présent - normé à 1 mètre au lieu de 2, mais aussi le nettoyage, aération/ventilation des locaux. Les réunions en visioconférence restent à privilégier.

Par rapport aux restaurants d’entreprise, les salles ne pourront pas excéder une jauge de 50 % et toujours avec une distance de 1 mètre entre collègues et un nombre maximal de 6 personnes par table.

Le nouveau protocole sanitaire prévoit aussi désormais la possibilité d’organiser des pots entre collègues afin de réinstaurer les moments de convivialité en entreprise, bien évidemment dans le strict respect des gestes barrière.