- 76 % des dirigeants et des managers se disent « investis et engagés » dans la transformation de leur entreprise,
- 84 % (96 % des dirigeants, 74 % des managers) ont une bonne image de la direction de leur entreprise,
- 87 % (96 % des dirigeants et 80 % des managers) se disent « satisfaits » de leurs relations avec leur N+1 et jugent qu’ils disposent des qualités requises dans sa fonction.
♦ Il n’y a pas de clivage générationnel entre les cadres et managers installés et les jeunes diplômés des grandes écoles « bifurqueurs » et contestataires de la traditionnelle carrière en entreprises : 77 % des cadres et managers (88 % des dirigeants, 69 % des managers) disent « comprendre » ces jeunes diplômés. Ce niveau de compréhension culmine chez les jeunes cadres (88 %) et les dirigeants et managers de la région parisienne (80 %).
♦ Ce changement sociologique de représentations sur le travail et la carrière, se lit également dans la montée des attentes éthiques et la demande d’entreprises plus responsables : le respect des collaborateurs (69 %), l’éthique et l’honnêteté (68 %) se classent en tête des qualités jugées « très importantes » pour un dirigeant, devant le leadership, la vision stratégique, les compétences et la capacité d’innovation.
♦ Qu’en est-il de la perception des managers de transition ?
- 96 % des dirigeants et 63 % des managers ont une image positive des managers de transition,
- 68 % des dirigeants et 61 % des managers jugent que recourir à des managers de transition est utile,
- 40 % des dirigeants et managers jugent que les managers de transition sont aussi utiles en période de croissance de crise, 23 % qu’ils sont d’abord utiles en période de croissance, 18 % qu’ils sont d’abord utiles en période de crise, 19 % considérant qu’ils ne sont jamais utiles. Le management de transition est, de fait désormais plus perçu comme un levier de développement que comme une solution à une crise.
Enquête menée par l’ifop auprès d’échantillons représentatifs de 200 cadres dirigeants et 300 managers encadrants d’entreprises de plus de 50 salariés du 30 août au 14 septembre 2022.
Un autre sondage antérieur complète ces propos : “Les cadres du privé et les nouvelles formes de travail, vague 4” de l’Ifop pour freelance.com de novembre 2021.
Les cadres du privé aspirent à remettre à sa « juste place » le travail dans leur vie, afin d’avoir le temps de se consacrer à leurs projets personnels : la possibilité de concilier vie privée et vie professionnelle apparait en tête des préoccupations pour 53 %. 56 % de ceux qui ont un(e) partenaire estiment ce sujet comme étant le plus essentiel à l’avenir, soit 12 points de plus que pour les célibataires, et 61 % de ceux ayant trois enfants ou plus.
38 % associent le fait d’avoir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle comme le critère principal d’épanouissement dans leur travail, loin devant d’autres critères plus traditionnels tels que le sentiment de faire un travail utile (22 %), ou le fait d’acquérir régulièrement des connaissances (14 %).
Si 41 % ont songé à démissionner ces derniers mois, seuls 5 % déclarent avoir effectivement démissionné, 9 % ayant commencé à organiser cette démission, alors que 26 % n’ont encore rien organisé.
De fait, 69 % des 2,9 millions de cadres du privé envisagent au moins une mobilité dans les 2 prochaines années : un changement de poste dans la même entreprise (46 %), ou un changement d’entreprise pour exercer le même type de métier avec le même statut de salarié (33 %), pour gagner en responsabilité et en rémunération.
Toutefois, d’autres types de mobilité émergent :
- 26 % ont l’intention de changer de localité, (bon nombre de ménages estime ’important le cadre de vie, une habitation spacieuse et confortable).
- 18 % (27 % les moins de 35 ans) envisagent d’exercer un autre type de métier, avec un autre statut que celui de salarié.