La situation des cadres
♦ Les domaines où il y a le plus de changements depuis un an :En hausse : dans la manière d’acheter et de consommer en général (28 % vs 14 en 2021) et dans les attentes des salariés vis-à-vis de leurs entreprises (22 % vs 10).
En baisse : dans l’organisation de son travail (17 % vs 28), l’usage des outils numériques (10 % vs 21), les relations familiales et amicales (5 % vs 12).
Ceci étant, 96 % (très 74 %) accordent toujours de l’importance à la famille, puis en second lieu au pouvoir d’achat (94 % dont très 49), aux amis et relations (91 % dont 50), aux loisirs (91 % dont 41), au travail (89 % dont 34), à l’environnement et au climat (87 % dont 38), nettement moins à la politique (46 % dont très 9) et à la religion (23 % dont 8).
♦ Les enjeux professionnels jugés les plus importants à 5 ans :
2 items sont cités en tête : la possibilité de concilier vie privée et vie professionnelle (55 % toutes citations et 33 en 1ère citation) et l’épanouissement au travail (54 % et 27).
3 items sont modestement cités : le respect de valeurs RSE, développement durable (20 % et 12), la transformation managériale, la possibilité d’avoir davantage recours au télétravail (20 % et 8), les nouvelles approches en matière de collaboration (17 % et 8).
4 items sont peu cités : la digitalisation des métiers (9 % dont 4), le développement de nouvelles formes de travail en dehors du salariat (9 % dont 3), la formation professionnelle (9 % dont 3), et la facilité de mobilité géographique (9 % dont 3).
♦ L’envie de démissionner :
49 % n’y ont pas songé (59 en 2021), 45 % y songent (dont 11 % ont commencé à l’organiser), 24 % (vs 19 en 2021) ont démissionné. Ceux qui y ont le plus songé sont les moins de 35 ans (67 % vs en moyenne 51), ceux qui ont une expérience de freelance (66-69 %), ceux en fonction d’encadrement avec 1 à 10 personnes à gérer (57-60 %), ceux qui ont au moins 2 enfants (57-62 %). Y ont moins songé, les 50 ans et plus (31 %), ceux qui ne télétravaillent pas (43 %).
Dans le cadre d’une négociation de rémunération entre un employeur et un cadre salarié, l’employeur est le plus en position de force (50 % vs 58 en 2021), le cadre (23 % vs 15), autant l’un que l’autre (27 % vs 27).
43 % resteraient dans l’entreprise actuelle même si leur rémunération n’augmentait pas suffisamment en 2023, alors que 40 % seraient prêts à quitter leur entreprise ; 17 % ne savent pas.
A propos des freelances
61 % en ont une bonne opinion (77 en 2019) ; 3 % ont démissionné pour s’installer en freelance et 22 % y ont songé sans jamais démissionner pour le faire.68 % ont aussi une bonne opinion du portage salarial.
Ceux qui y ont songé et ne l’ont pas fait évoquent le risque que cela représente (54 %), des raisons financières (46 %), des raisons familiales (19 %), des raisons administratives (13 %).
29 % ont songé dans l’avenir à le faire, notamment 43 % s’ils avaient la possibilité de conserver leur emploi actuel à mi-temps, pour exercer en freelance à mi-temps (une opinion qui ne bouge pas dans le temps).
Pour en savoir davantage : Baromètre Les cadres du privé et les nouvelles formes de travail - Vague 5 | Freelance.com, Ifop, décembre 2022
Méthodologie : échantillon de 1022 personnes, représentatif de la population cadre du privé âgée de 18 ans et plus, interrogé par questionnaire auto-administré en ligne du 1er au 14 décembre 2022.