Le nombre de nouveaux contrats
Il a évolué entre 144 430 en 2006 à 218 697 en 2019 pour retomber à 120 998 en 2022. 3 périodes ont un nombre moyen de contrats assez proche : entre 2010 et 2014 avec 171 246, puis entre 2015 et 2019 en moyenne 208 912 et une nette baisse entre 2020 et 2022 avec 118 101 contrats. 135 800 sont en cours fin 2022.Le profil des bénéficiaires
52 % sont des hommes et 48 % des femmes, 49 % ont au plus 25 ans (dont 9 % 18 ans au plus), 42 % entre 26 et 44 ans (dont 25 % entre 26 et 34 %) et 10 % 45 ans et plus. Noter qu’en 2019, les 20-25 ans étaient 58 % des contractants vs 40 % en 2020, alors qu’en 2020 les 26 ans et plus regroupaient 51 % des bénéficiaires vs 28 en 2019. L’apprentissage est passé par là !35 % en 2022 étaient au plus de niveau CAP (dont 17 % sans diplôme), alors qu’en 2019 ils n’étaient que 22 % (dont 10 % sans diplôme). A l’inverse en 2019, les bac +2 et au-delà chiffraient 48 % VS 35 en 2019.
L’importance des chômeurs a fort augmenté en 2022 (49 % vs 31,5 en 2019), alors que celle en sortie d’études y a diminué (16 % vs 29) ; ceux en emploi ont une importance similaire (17 et 16 %).
81 % sont en CDD (90 en 2019) et 19 % en CDI. Mais en 2022, les contrats sont plus courts (31 % moins de 9 mois vs 19 %), alors qu’en 2019, 24 % exigeaient 18 mois minimum de contrat vs 10 en 2022.
42 % vs 70 préparent un diplôme ou un titre professionnel enregistré au RNCP.
Les entreprises employeurs
Les employeurs sont moins souvent des petites entreprises (24,5 % des moins de 10 salariés en 2022 vs 32 en 2019) et plus souvent des entreprises d’au moins 200 salariés (46 % vs 35).4 principaux secteurs d’activité employeurs : le soutien aux entreprises (34 % vs 31 en 2019), le commerce, réparation d’automobiles et HCR (21 % vs 23,5), l’industrie (12 % vs 12), l’enseignement et la santé (11 % vs 6).
Pour en savoir davantage : "Le contrat de professionnalisation", Dares, données, mai 2023