Malgré la croissance des flux, la fraude recule de 4% en volume comme en valeur, pour revenir à 1,19Md de préjudice :
- La carte (moyen de paiement principal du quotidien), voit son taux de fraude se contracter à 0,053 % (contre 0,059 % en 2021), soit le niveau le plus bas jamais enregistré par l’Observatoire. Le taux de fraude des paiements par carte sur Internet a baissé d’un tiers, à 0,165 %.
- En revanche, le taux de fraude des paiements par mobiles (0,061 %), s’il est en baisse par rapport à 2021, reste six fois supérieur à l’ensemble des paiements par carte.
- Le chèque enregistre également une baisse de son taux de fraude, à 0,073 % (contre 0,079% en 2021), même si celui-ci reste encore le plus élevé parmi les différents moyens de paiement. Des progrès sont attendus dans la sécurisation de l’envoi des chéquiers par voie postale et la simplification des procédures de mise en opposition des formules de chèque perdues ou volées.
- Le virement enregistre une nouvelle hausse des montants de fraude (+9 %), mais le taux de fraude reste extrêmement bas (0,001 %) en raison de la valeur des montants échangés ; le virement est le principal instrument utilisé par les entreprises et les administrations. Néanmoins, les montants de fraude ont plus que triplé en 5 ans, passant de 78M€ en 2017 à 313M€ en 2022, les particuliers et les petites entreprises en sont les principales victimes.
Dans ces circonstances, les victimes ont pu rencontrer des difficultés à obtenir un remboursement.
Pour en savoir davantage : "RAPPORT ANNUEL 2022", Observatoire de la Sécurité des moyens de paiement, Banque de France, juillet 2023