En ce qui concerne la conjoncture
L’indicateur de l’optimisme stagne autour des 80 points (79 ce mois-ci, en légère baisse de 2 points par rapport au mois dernier 81), inférieur à ceux de mars à août (83-96).Si l’état d’esprit le plus courant parmi les dirigeants est que « c’était mieux hier » (41 %, +1 point depuis octobre), un nombre croissant d’entre eux espère que « ce sera mieux demain » (23 %, +8 points) ; les 50 salariés et plus sont plus optimistes pour demain (32 % vs 20-24% pour les autres tailles).
Cela étant, 67 % sont optimistes pour les 12 mois à venir ; 78 ceux de la construction, 77 % les 50 salariés et plus vs 61 les 1-2 salariés.
La majorité des dirigeants continue, malgré le ralentissement de l’inflation observé depuis la rentrée, de s’inquiéter de ses conséquences sur la viabilité de leur entreprise (52 %, +3 points).
15 % envisagent d’augmenter le nombre de leurs salariés dans les 12 prochains mois, sans surprise les 3 salariés et plus (20 % les 3-49 salariés et 28 % les 50 salariés et plus) vs 9 % les 1-2 salariés. Seuls 6 % envisagent de réduire leur effectif.
L’efficacité de la politique commerciale des entreprises
Pour 67 % elle est satisfaisante mais perfectible : notamment 72 % pour ceux de la construction, 76 % pour les 50 salariés et plus. Elle est jugée inexistante pour 8 % et très insatisfaisante pour 11 % ; 14 % pour les services en ce qui concerne le cumul des 2 items et 13 % pour les 1-2 salariés.Quels dispositifs commerciaux existent ?
Les raisons de la non-utilisation de ces dispositifs : soit l’entreprise est jugée trop petite (45 %, 55 les 1-2 salariés), soit cela ne correspond pas à la culture de l’entreprise (37 % et 43 les plus de 3 salariés). Le manque de temps (18 %) et le coût (8 %) sont fort minoritaires, et encore moins le manque de savoir-faire en interne (2 %) ou la résistance de collaborateurs (1 %).
Le lieu d’implantation de l’entreprise
89 % l’estiment satisfaisant, 7 % insatisfaisant sans pourvoir en changer et 4 % en changement envisageable ; ceux de l’industrie sont les plus insatisfaits (18 %).Seuls 13 % ont eu difficulté pour trouver un lieu d’implantation (6 % ont retardé leur projet et 7 % y ont renoncé). Noter que l’information sur le zéro artificialisation est connu de 31 % (dont 11 suffisamment), mais 87 % y sont favorables. Pour 13 % cette mesure pourrait avoir une conséquence pour une implantation future.
67 % y sont propriétaires de leurs locaux et 28 % locataires.
Pour en savoir davantage : "La grande consultation des entrepreneurs pour Vague 86", CCIfrance, La Tribune, LCI, Opinion Way, décembre 2023
Méthodologie : échantillon de 1016 dirigeants d’entreprises comptant au moins un salarié, interrogé par téléphone entre le 15 et le 22 novembre 2023. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.