Si l'on prend 2019, comme la situation "normale", alors que la période du covid a connu maints bouleversements, la hausse globale du nombre de création est fort favorable avec une progression de 22 %, et même de 34 % pour les microentreprises. Gardons toutefois en mémoire qu'environ 40 % de ces microentrepreneurs ne seront que des immatriculations administratives qui ne produiront jamais de recettes et seront automatiquement radiées 18 mois après.
![](/FCKeditor/UserFiles/Image/tableaux/tableau%202024/flux-creation-entreprise-2023-tableau-1.png)
Les activités en progression entre 2022 et 2023 se limitent à l'activité informatique (+8 %) et à l'industrie, qui par ailleurs connait une progression fulgurante non élucidée. (Le fait de salariés de l'industrie devenu créateurs d'entreprise en coopération avec leur ex-employeur ?). De leur côté, les activités immobilières (-12 %) et la construction (-8 %) chutent, du fait de la crise de l'immobilier actuel. Les transports (-12 %) où le "partenariat" avec des plateformes connait un réel essoufflement, sont aussi à la baisse tout comme les activités financières et d'assurance (-7 %).
Toutefois, comparés au flux de création de 2019, toutes les activités étaient en progression (sauf le commerce avec -5 %), notamment les activités de services (entre +14 et +65 %). Les activités plus "traditionnelles" comme la construction, les transports et les HCR, elles, ont des progressions modestes (entre +4 et 7 %).
Source : Analyse Letowski selon les données brutes de l’Insee.