55 % des dirigeants expriment le désir de transmettre leur entreprise pour prendre leur retraite
Contrairement à une idée préconçue, la transmission d'entreprise n'a pas pour unique objectif la retraite. Environ 55 % des dirigeants expriment le désir de transmettre leur entreprise pour prendre leur retraite, tandis que d'autres envisagent cette démarche comme une opportunité de redynamiser l'entreprise ou de favoriser son développement. Seulement 14 % des dirigeants envisagent la transmission en raison de problèmes financiers, de santé ou de lassitude. Enfin, 11 % des dirigeants voient la transmission comme une opportunité de donner un nouvel élan à leur entreprise et de favoriser son développement.La principale crainte des dirigeants est de ne pas trouver le bon repreneur (pour 44 %), illustrant l'importance de trouver un successeur adéquat pour assurer la continuité de l'entreprise.
Près de 2/3 des dirigeants préparent la transmission de leur entreprise, mais 1/3 ne réalise pas d'état des lieux approfondi, même lorsque la vente est imminente. Cette préparation partielle interroge sur la conscience des défis et des opportunités liés à la transmission.
57% des cédants mettent l'accent sur la qualité de la relation avec le repreneur potentiel
Lors du processus de choix, 57 % des cédants mettent l'accent sur la qualité de la relation avec le repreneur potentiel, ainsi que sur les valeurs et le comportement qu'il manifestera envers la clientèle, les collaborateurs et la réputation de l'entreprise. De leur côté, 56 % des repreneurs accordent une grande importance à la pérennité de l'entreprise, à son secteur d'activité, à sa taille et à sa rentabilité, en recherchant une entreprise correspondant à leurs affinités et à leur potentiel de développement.Près de la moitié des cédants estiment que le prix de vente de leur entreprise est crucial, mais ils pauvent être flexibles si le profil du repreneur correspond à leurs attentes.
Cédants et repreneurs : des profils variés
L'étude identifie 2 profils distincts de cédants : le cédant protecteur et le cédant désengagé. Le premier se soucie grandement de l'avenir de son entreprise et s'engage à accompagner le repreneur, tandis que le second est principalement préoccupé par le maintien de son niveau de vie.De même, 2 profils de repreneurs émergent : le repreneur développeur et le repreneur anxieux. Le premier est motivé par le désir de vivre de sa passion et possède un fort sentiment de confiance en soi, tandis que le second est plus prudent et anxieux, nécessitant une compréhension approfondie avant d'agir.
Les motivations à transmettre/reprendre une entreprise
Les motivations pour vendre une entreprise sont souvent liées à un sentiment de lassitude, de fatigue ou à des problèmes de santé. Certains dirigeants aspirent à changer de vie ou à réaliser leurs rêves personnels, tandis que d'autres se sentent accablés par les responsabilités professionnelles. Parfois, la passion initiale diminue avec le temps, rendant la vente de l'entreprise inévitable pour retrouver le bien-être.La présence d'un projet post-cession n'est pas déterminante dans la décision de transmettre une entreprise. Environ 47 % des dirigeants en cours de transmission ou ayant déjà vendu leur entreprise n'avaient pas de projet post-cession au moment de prendre leur décision. Ce chiffre s'élève à 38 % pour ceux ayant déjà vendu leur entreprise.
Les dirigeants et les repreneurs consultent souvent leurs proches lorsqu'ils envisagent la vente ou la reprise d'une entreprise (67 % des dirigeants).
Ressenti envers la transmission et la reprise
Les repreneurs sont généralement plus optimistes que les cédants quant au processus de transmission-reprise.Les dirigeants et les repreneurs partagent des émotions positives à l'idée de transmettre ou de reprendre une entreprise. Environ 66 % des dirigeants ressentent de la joie, de l'optimisme, de la fierté ou de l'accomplissement à l'idée de transmettre leur entreprise.
La différence entre les profils-types de cédants réside dans leur intérêt pour l'avenir de leur entreprise. Le cédant protecteur se soucie grandement de l'avenir de son entreprise, tandis que le cédant désengagé accorde peu d'importance à son futur, laissant au repreneur le soin de décider de son sort.
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