Parmi les causes principales :
- Les changements de composition de la main-d’œuvre (1,4 point), dus à l’entrée dans l’emploi de personnes qui étaient demeurées longtemps à l’écart du marché du travail ou de personnes moins qualifiées, alors que ces emplois davantage détruits en période de dépression économique, ont été ensuite recréés, sans oublier les difficultés de recrutement qui ont conduit à embaucher des personnes moins qualifiées,
- La croissance de l’emploi des apprentis (1,2 point) du fait d’une productivité positive inférieure à la productivité des salariés rémunérés au Smic,
- Vient ensuite les effets permanents liés aux confinements successifs (0,5).
- Parmi les facteurs temporaires (1,8 points de perte), les rétentions de main-d’œuvre dans les secteurs confrontés à une baisse transitoire de leur activité, notamment dans la construction (très fort sureffectif), les HCR, l’informatique où l’on constate globalement des sureffectifs estimés à 360 000, pesant pour 1,7 point de productivité.
- On peut aussi incriminer pour un faible impact, l’activité partielle, les absences pour maladie, l’absentéisme, la baisse des défaillances d’entreprises.
- Restent inexpliqués 3,6 points si l’on estime la baisse de 8,5%.
Pour en savoir davantage : "Comment expliquer les pertes de productivité observées en France depuis la période pré-Covid ? "Banque de France, Bulletin 251/1 mars-avril 2024