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Santé 
11 jun 2024

Thomas d’Ansembourg "Nous restons souvent dans du "connu" inconfortable car il est connu."

Invité à la plénière prestige du CJD Brest dont la Fondation MMA était partenaire, le psychothérapeute Thomas d’Ansembourg a répondu à nos questions autour des programmations auto-bloquantes.
« Débloquons nos programmations auto-bloquantes » : tel était le thème de l’intervention de Thomas d’Ansembourg, psychothérapeute spécialisé dans la communication non violente, auteur du best-seller « Cessez d’être gentil, soyez vrai », lors de l’évènement du 6 juin dernier organisé par le CJD Brest. En marge de cette belle manifestation, il a répondu aux questions de la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur.

Pourquoi « Débloquons nos programmations auto-bloquantes » ?

La plupart du temps nous savons intimement que nous avons besoin de changer, et nous avons l’intuition de ce que nous avons besoin de mettre en place pour cela. Toutefois, nous restons souvent dans du « connu » inconfortable parce qu’il a le mérite d’être connu, au lieu d’entreprendre la seule entreprise essentielle de notre vie : mettre au monde le meilleur de nous-même au service de tous.

Qu’est-ce qui sabote notre élan ? Qu’est-ce qui nous bloque, tant individuellement que collectivement ?

Par les temps qui courent, il paraît urgent de revisiter nos systèmes de pensée, croyances et programmations qui ont commandé nos façons de faire et conduit ainsi aux résultats obtenus. Si nous voulons obtenir autre chose, nous devons faire autrement, ce qui n’est possible que si nous acceptons d’apprendre à penser autrement.

Quelles sont ces programmations auto-bloquantes ?

Nous parcourrons 5 programmations collectives :
  • la culture du malheur et le goût du drame,
  • l’habitude des rapports de force et l’addiction à l’affrontement,
  • la culture de méfiance-contrôle, plus que le lâcher prise et la confiance,
  • la culture de la séparation et de la dualité, c’est-à-dire une pensée binaire divisante, comme le « je » qui s’oppose au « tu » et oubli le « nous » ou la séparation « homme »/ « nature »,
  • le piège du FAIRE versus ETRE et la course contre le temps, considéré non comme un allié mais un obstacle.
L’intention de mon intervention lors de la plénière du CJD Brest est d’affiner le sens de ce que nous voulons vivre et de développer nos capacités relationnelles (à soi, aux autres, à la vie et la planète). Cela passe notamment par la réponse à cette questioni : devant les enjeux actuels bien connus (stress, burnout, dépression, tensions, conflits, non-dits/mal-dits, perte de sens, impression de solitude et non-appartenance, éco-anxiété, …), est-ce que j’entretiens le problème ou est-ce que je fais partie de la solution ?



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