Un moral variable en fonction des profils
Les jeunes dirigeants de 18-24 ans, plus en forme physiquement, (96 %) sont aussi les plus fragiles sur le plan psychologique. 30 % d’entre eux évoquent une forme psychologique passable ou mauvaise (contre 24 % au global).Le secteur d’activité impacte également le moral des dirigeants. Le secteur des transports compte 39 % de dirigeants évoquant une santé mentale passable ou mauvaise, celui de l’agriculture 38 % et celui de la construction 29 %. A l’inverse, seuls 16 % des chefs d’entreprise industrielles se disent concernés.
37 % des dirigeants indiquent des difficultés à concilier la sphère privée et professionnelle. Cela est d’autant plus vrai chez les agriculteurs (57 %).
Le sport, solution des dirigeants pour prévenir la maladie
Les dirigeants sont 54 % à avoir repris une activité physique régulière. L’activité physique est particulièrement importante pour les dirigeants les plus jeunes (74 %) et les plus âgés (65 %).Parmi les autres solutions retenues par les dirigeants, l’alimentation plus saine séduit toujours 48 % des sondés.
Un suivi médical qui reste insuffisant
Le renoncement aux soins reste important chez les dirigeants : 32 % confient avoir renoncé à voir un médecin dans les 12 derniers mois, dont 15 % à plusieurs reprises. En cause, à 60 % le manque de temps et la nécessité de privilégier leur activité.Par ailleurs, 10 % d’entre eux admettent ne jamais consulter de médecin. Un taux qui augmente dans les secteurs en difficulté sur le plan économique (15 % dans la construction et 22 % dans les transports).
* Étude réalisée au téléphone du 14 février au 26 mars 2024 par Occurrence pour la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur et Bpifrance le Lab auprès d’un échantillon de 1 500 chefs d’entreprises, directeurs, gérants de TPE, PME et ETI (1 à 4 999 salariés) et membres de CODIR/COMEX d’ETI.