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26 sep 2024

Chef d’entreprise : bien préparer sa retraite

Pour un chef d’entreprise non-salarié, la retraite peut occasionner une perte de revenus. Face à ce risque, voici quelques conseils pour les dirigeants de PME qui souhaitent préparer au mieux leur départ à la retraite.
Tous les chefs d’entreprise ont droit à une pension de retraite, dès lors qu’ils ont cotisé aux régimes obligatoires pour la retraite ainsi que pour la retraite complémentaire. Ces cotisations s’effectuent tout au long de leur carrière, sous réserve d’avoir perçu un salaire. Cependant, pour les dirigeants non-salariés (TNS), les cotisations sont généralement plus basses et il est recommandé d’envisager d’autres sources de revenus pour compléter sa pension.

Quel régime de retraite ?

Les dirigeants peuvent partir au même âge que les salariés, soit entre 62 et 64 ans et ont la même durée de cotisation (162 à 172 trimestres). Comme pour les salariés, le calcul de la retraite d’un chef d’entreprise repose sur la durée de cotisation et le revenu moyen des meilleures années. Mais, les taux de cotisation des « travailleurs non-salariés » étant inférieurs à ceux des salariés, leur pension est généralement moins élevée.

Le chef d’entreprise est invité à consulter régulièrement son relevé de situation individuelle (RIS), qui recense tous les droits accumulés dans différents régimes. Ce document est essentiel pour vérifier les cotisations effectuées, identifier les erreurs et prendre des mesures pour les corriger. De plus, dès 55 ans, une estimation indicative globale est disponible pour connaître le montant estimé de sa pension.

Comment compléter sa retraite de dirigeant ?

Pour optimiser son « après-vie active », certains recours existent parmi lesquels :
  • Les dispositifs d’épargne complémentaire. Mis en place par la loi Pacte en 2019, le Plan Épargne Retraite (PER), qu’il soit collectif ou individuel, permet de préparer une retraite complémentaire. Au moment de la retraite, les sommes versées sur ces dispositifs peuvent être liquidées en rente ou en capital.
  • Le rachat de trimestres. Tout comme les salariés, il est possible de racheter jusqu’à 12 trimestres pour obtenir une retraite à taux plein (trimestre d’études supérieur ou incomplètes etc.) Bien que coûteux, le rachat de trimestres est déductible de l’impôt sur le revenu.
  • La vente de l’entreprise. La transmission de l’entreprise peut représenter un complément de revenus. Dans certains cas, les plus-values réalisées bénéficient d'exonérations fiscales si la retraite est prise dans les 2 ans avant ou après la cession.
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