La connaissance des entreprises et des entrepreneurs
♦ Les chefs d’entreprise sont à 56 % des hommes. 25 % des entrepreneurs ont moins de 40 ans, 30 % entre 41 et 50 ans, 33 % entre 51 et 60 ans et 12 % 61 ans et davantage (dont 2 % 71 ans et plus).40 % ont un diplôme au-delà d’un bac+3, 34 % un bac +2 ou +3, 14 % le bac et 12 % un diplôme de niveau inférieur.
♦ Les entreprises ont en moyenne 25 ans d’existence (63 % ont été créées après 2010, 25 % entre 1991 et 2010, 12 % avant). Elles travaillent autant en BtoC (38 %), qu’en BtoB (32 %) ou en mode « mixte » (30 %).
79 % des entreprises émettent moins de 1 000 factures par an, dont 40 % moins de 100 par an.
42 % ont des projets d’investissement (tout type) :
- Davantage dans l’Industrie 54 %, les Services à la personne 54 %, et les IAA (commerce de bouche surtout) 51 %, moins dans les Services spécialisés 33 %, et les Activités financières 31 %,
- Davantage dans les plus grandes entreprises : chez les 50 à 250 salariés (63 %), ay sein des 20 à 49 salariés (57 %) et chez les 1 à 4 salariés (38 %),
- Davantage chez les dirigeants les plus jeunes : 53 % chez la moins de 30 ans, 51 % chez les 31 à 40 ans vs 37 % chez les 51 à 60 ans, 33 % au sein des 61 à 70 ans 33 %, et 30 % chez les 70 ans et plus,
- Davantage aussi au sein des plus diplômés : > Bac+3 47 % vs pour les < Bac 34 %.
Dépenses et projets numériques
♦ Le mode d’acquisition des solutions logicielles utilisées :35 % sont acquises sous la forme d’un achat d’investissement (licences) et de coûts de maintenance associés, 33 % payées sous la forme d’un abonnement et 13 % acquis gratuitement ; 19 % ont recours à ces 3 modes.
♦ Les dépenses actuelles en direction du numérique.
60 % ont dépensé au plus 1 000€ en 2023 (30 % moins de 100€, 16 % 100 à 500€ et 14 % de 500 à 1 000€), 25 % de 1 000 à 5 000€ et 15 % plus de 5 000€.
Les dépenses ont concerné :
- L’acquisition ou l’amélioration des solutions numériques (logiciels) pour 26 %, l’acquisition ou l’amélioration des équipements numériques (21 %), et encore la cybersécurité (18 %, surtout pour ceux qui sont déjà protégés),
- La formation du dirigeant et des collaborateurs (13 %), l’amélioration de la gestion (12 %), l’amélioration de la gestion des données pour mieux connaître les clients ou piloter (10 %), la définition de la stratégie (7 %) et plus globalement l’accompagnement du dirigeant (7 %),
- La présence de l’entreprise en ligne (27 %), notamment les moins de 30 ans (38 %), les activités HCR (36 %), commerce (33), les bac+3 et au-delà (30 %) et ceux en BtoC (30 %).
Lorsque le budget est supérieur à 1 000€, 60 % pensent faire appel à des sources de financement dont la subvention : 40 % dont publique (26) et 19 % un prêt (dont en financement participatif, 3 %).
Accompagnement
♦ Les compétences internes.- 46 % disposent de compétences internes, notamment le secteur NTIC (86 %), les entreprises de 50 à 250 salariés (65 %), les dirigeants de moins de 30 ans (59 %), les >Bac+3 (55 % vs Bac+2+3 31 %), la connaissance de France Num (59 % vs 44 % ceux qui ne connaissent pas).
- 39 % font appel à l’externe (prestataires…).
- A leurs réseaux de proximité : comptable (15 %), réseaux personnels et familiaux (15 %), compagnies consulaires (13 %), France Num (13 %), un syndicat professionnel (5 %), les collectivités territoriales (4 %),
15 % des entreprises connaissent au moins une action de France Num, les plus connues étant le chèque France Num (dispositif proposé en 2021 et achevé) et le site internet France Num. L’avis porté sur ces actions est positif à 91 %.
- A leurs réseaux professionnels dont de prestataires (39 %), notamment les entreprises de 20 salariés et plus (48-50 %), les secteurs NTIC (49 %) et activités financières (48 %), les >Bac+3 (47 %). 78 % déclarent ne pas rencontrer de difficultés pour identifier un prestataire de services numériques.
Une typologie
♦ Les entreprises « réticentes » (35 %) : elles sont moins équipées et sans projets numériques et sur-représentées dans les secteurs agriculture, BTP, transport/logistique ; elles ont un effectif plus souvent de 0 à 4 salariés ; elles ont des dirigeants âgés (> 60 ans), et un niveau de formation moindre (< Bac et niveau Bac).♦ Les entreprises « en potentiel » (16 %) : elles sont moins équipées et sans projet numériques mais ont des projets (de tous types) en cours ; elles sont sur-représentées parmi les entreprises de l’agriculture, des IAA, des HCR, du BTP, du transport/logistique. Elles sont plus souvent sans salarié : leurs dirigeants sont de niveau de formation plus faible (< Bac et niveau Bac).
♦ Les entreprises « matures » (23 %) : elles sont plus équipées mais sans projets (de tous types) en cours ; elles sont sur-représentées parmi les entreprises des secteurs NTIC, finance, commerce ; les TPE y sont plus nombreuses ; leurs dirigeants sont plus jeunes (< 30 ans) et de niveau de formation plus élevé (> Bac+3).
♦ Les entreprises « dynamiques » (26 %) : elles sont plus équipées, avec des projets numériques en cours et sont sur-représentées parmi les entreprises des NTIC, de l’industrie, des services à la personne ; ce sont surtout des PME dont les dirigeants sont plus jeunes (< 40 ans) et de niveau de formation plus élevé (Bac+2/+3 et > Bac+3).
Pour en savoir davantage : "Baromètre France Num 2024", Credoc, DGE
Méthodologie : 10 125 entreprises répondantes en 2024 (contre 9 453 en 2023, 4 671 en 2022 et 2 796 en 2021), garantissant une forte robustesse statistique des résultats : ont répondu 6 425 TPE (1 175 de 0 salarié, 2 922 de 1 à 4 salariés, 2 328 de 5 à 9 salariés) et 3 700 PME (1 995 de 10 à 19 salariés, 1 232 de 20 à 49 salariés et 473 de 50 à 249).
Le recueil a eu lieu entre le 18/03 et 11/04/2024 (92 % en ligne).
Le redressement s’est fait selon 3 axes : la taille (6 tranches de taille), les secteurs d’activité (12 secteurs) et les régions (13 régions France métropolitaine).