Cet abattement permet de réduire de 500 000 € les plus-values réalisées par les dirigeants de PME soumises à l’impôt sur les sociétés au moment de la cession de leur entreprise, et ce quelles que soient les modalités d’imposition de ces gains (PFU ou barème progressif).
Pour en profiter, certaines conditions doivent être respectées. L’entreprise doit ainsi :
- répondre à la définition de la petite et moyenne entreprise européenne (moins de50 salariés, et chiffre d’affaires annuel ou total bilan annuel n’excédant pas 10 millions d’euros),
- avoir son siège de direction effective dans un État de l’Espace économique européen,
- être soumise à l’impôt sur les sociétés (IS),
- avoir exercé au cours des 5 années précédant la cession une activité opérationnelle.
Le dirigeant de son côté doit, pendant les 5 années précédant la cession, avoir détenu 25 % des droits de vote ou droits aux bénéfices sociaux et avoir exercé au sein de la société une fonction de direction pendant cette même période, et ce, sans interruption.