Un potentiel entrepreneurial sous-exploité
Aujourd’hui, moins d’1 Français sur 5 se sent capable d’entreprendre à la campagne, alors qu’un tiers de la population vit en zone rurale. Ce paradoxe s’explique par un manque d’information, de réseaux et de dispositifs d’appui adaptés.Pour y répondre, le programme s’est appuyé sur 4 structures de terrain reconnues : Atis, Airelle, Ronalpia et la Chartreuse de Neuville. Leur mission : proposer aux porteurs de projets un accompagnement ancré dans les réalités locales.
263 projets accompagnés sur 14 territoires
263 projets ont été accompagnés pendant 3 ans, avec une forte diversité sectorielle : lien social, bien vieillir, mobilité, agriculture, artisanat, tourisme, culture ou encore écoconstruction. Un tiers des porteurs sont originaires du territoire ; un cinquième s’y sont installés pour y entreprendre.Le programme a permis de consolider un modèle d’accompagnement dit en "circuit court", reposant sur 3 piliers : la mobilisation citoyenne autour de projets d’intérêt général, des démarches proactives d’aller vers les porteurs d’idées, et le renforcement de l’ingénierie locale pour sécuriser les parcours entrepreneuriaux.
Un livre blanc pour inspirer l’action publique et privée
Après 3 ans d’expérimentation sur le terrain, un livre blanc vient d’être publié. Il propose 10 pistes concrètes pour renforcer l’entrepreneuriat de territoire. Parmi elles :- intégrer les structures d’accompagnement dans les dispositifs France Ruralités,
- sensibiliser et former les élus locaux à l’accompagnement entrepreneurial,
- adapter les accords-cadres de l’ingénierie publique pour y inclure les enjeux économiques ruraux,
- renforcer les synergies entre réseaux d’entreprises locales et porteurs de projets.