Alors que les entreprises investissent dans des environnements de travail inspirants (matériaux durables, végétalisation, flex office…), la parentalité reste trop souvent en marge des politiques RH, alors même qu’elle influence profondément l’engagement et la performance.
Assumer sa parentalité quand on dirige : un signal fort
La parentalité des dirigeants reste souvent invisible. Or, oser prendre du temps pour un enfant, reporter une réunion pour un moment familial, ce n’est pas perdre en autorité : c’est incarner un leadership humain.En montrant qu’il est possible de concilier responsabilités et vie familiale, un dirigeant crée un climat de confiance et donne le ton : la parentalité est légitime, et compatible avec l’ambition professionnelle.
Mieux accompagner les collaborateurs parents
Les attentes évoluent : jeunes talents comme profils expérimentés recherchent un équilibre de vie. En intégrant la parentalité dans sa politique RH — horaires adaptés, congés spécifiques, services de garde — l’entreprise renforce sa marque employeur et crée un environnement plus équitable.Disposer d’une crèche à proximité, faciliter les temps partiels temporaires ou offrir un congé second parent amélioré : ces gestes soutiennent concrètement le quotidien des collaborateurs. Et pourtant, ils sont encore trop peu déployés.
Prendre en compte la parentalité, c’est aussi miser sur la cohésion interne, la réduction du stress, la baisse de l’absentéisme. Reconnaître les réalités parentales n’est pas seulement un acte de bienveillance : c’est un choix stratégique pour accompagner les évolutions du monde du travail et renforcer l’engagement durable des équipes.