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14 jul 2025

Recruter un travailleur saisonnier : ce qu’il faut savoir

Face aux pics d’activité saisonniers, les entreprises peuvent avoir besoin de renfort temporaire. Le contrat saisonnier constitue alors un levier simple, souple et encadré juridiquement.
Ce dispositif permet de faire face aux pics d’activité sans fragiliser son organisation, à condition d’en maîtriser les règles.

Un cadre spécifique pour des besoins récurrents

Le travail saisonnier répond à un besoin lié à la répétition de certaines activités à la même période chaque année (tourisme, agriculture, événementiel…). Il se distingue du CDD classique car sa durée n’est pas forcément connue à l’avance, tant que la période d’activité est clairement définie. Le contrat peut inclure une clause de reconduction d’une saison à l’autre, un bon moyen de fidéliser les profils expérimentés.

Recruter dans les règles

Pour éviter tout risque de requalification en CDI, le contrat doit impérativement :
  • être rédigé par écrit,
  • être transmis au salarié dans les 48 heures suivant l’embauche,
  • faire l’objet d’une déclaration préalable à l’embauche (DPAE).
L’entreprise doit également inscrire le salarié au registre du personnel, lui proposer une formation sécurité et veiller aux autorisations spécifiques s’il est mineur.

À noter : le salarié saisonnier bénéficie de congés payés, mais pas nécessairement de prime de précarité (sauf si un accord collectif l’impose).


Un dispositif gagnant pour l’entreprise

En plus de sa souplesse, le contrat saisonnier permet aux employeurs d’anticiper leurs besoins à court terme, tout en bâtissant une relation durable avec des collaborateurs formés aux exigences du poste.

Certaines conventions collectives peuvent offrir au salarié une priorité de réembauche pour la saison suivante, favorisant une gestion RH plus fluide.
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