Des obligations de transparence salariale avant et après l’embauche
Les entreprises concernées devront faire figurer dans leurs offres d'emploi, la rémunération proposée ou une fourchette salariale. Il sera également interdit de demander aux candidats leur ancien salaire.En interne, les employeurs devront mettre à disposition des salariés les critères utilisés pour déterminer les rémunérations, les niveaux de salaire et leur progression. Les salariés ne pourront toutefois pas demander le salaire de leurs collègues.
Les conséquences pratiques pour les PME
Afin d’anticiper cette directive, les dirigeants peuvent dès à présent documenter et structurer leurs méthodes d'évaluation professionnelle et réviser les grilles de rémunération de leur entreprise pour clarifier les écarts salariaux et définir des parcours de progression transparents.L'ensemble des outils de gestion RH et des procédures juridiques devra être actualisé pour répondre aux nouvelles exigences. La communication, tant en interne qu'en externe, évoluera pour assurer une meilleure information des collaborateurs actuels et des candidats potentiels.
Pour plus d’informations : https://entreprendre.service-public.gouv.fr/actualites/A18526