⇒ La conjoncture pour leur entreprise.
- 46 % sont optimistes pour leur propre activité (en chute permanente depuis début 2024) et 20 % très pessimistes.
- 13 % ont embauché du personnel depuis le 1er juillet ou envisagent de le faire d’ici le 30 septembre ; les 3 salariés et plus sont 31 % à 54 % à le faire. 9 % ont supprimé un ou plusieurs postes de salariés depuis le 1er juillet 2025 ou l’envisagent d’ici le 30 septembre ; ce sont davantage les 3-5 salariés (29 %).
- 16 % rencontrent des difficultés financières dont 5 % très importantes et 11 % assez importantes : moins les 10-19 salariés (7 %) et davantage l’industrie et la santé (22 %). 35 % (dont 18 % dans les 6 mois) des dirigeants de TPE ayant des difficultés financières assez, voire très importantes pourraient être contraints de déposer le bilan ou de cesser leur activité (5 % des entreprises interrogées).
⇒ La situation politique
- 12 % ont confiance dans les mesures et actions annoncées ou mises en place par Emmanuel Macron et son gouvernement. Ont davantage confiance les 3 salariés et plus, les secteurs des services aux entreprises et de la santé.
- La situation politique actuelle pourrait tout à fait conduire 42 % à restreindre les investissements, 35 % à réduire leurs effectifs ou à ne pas embaucher, 28 % à réduire ou ne pas se verser de rémunération.
- 58 % (dont tout à fait 35 %) estiment qu’il est nécessaire de faire des efforts pour tenter de réduire la dette publique française : en faisant appel pour 41 % aux 1 % de la population ayant le plus haut niveau de revenu ou de patrimoine, 38 % à personne, car la dette publique française n’est pas le problème des Français, 37 % à tous les contribuables, en fonction de leur niveau de revenu et/ou de patrimoine, 30 % à tous les contribuables, de façon égalitaire quels que soient leur niveau de revenu et/ou de patrimoine, 14 % aux actifs, en fonction de leur niveau de revenu et/ou de patrimoine, 12 % aux entreprises et 6 % aux retraités.
- 54 % seraient favorables à ce que le président nomme un nouveau Premier ministre, issu de la société civile : 33 % issu du RN, 29 % des Républicains, 28 % du Parti socialiste et 23 % des rangs du bloc central (Renaissance, Horizons, le MoDem).
- “Si dimanche prochain se déroulait le premier tour des élections législatives pour élire son député(e), lequel serait leur candidat ? 29 % un(e) candidat(e) du Rassemblement National ou de l’Union des droites pour la République (UDR) d’Éric Ciotti, 16 % un Républicain, 11 % un divers droite, 9 % un du Parti communiste, du Parti socialiste, de Place publique ou des Ecologistes, 9 % un autre divers gauche, 8 % un de Renaissance, du Modem, d’Horizons, 6 % un divers (régionaliste, catégoriel…), 6 % un de la France insoumise ou de l’extrême gauche, 6 % un de Debout la France ou Reconquête.
Pour en savoir davantage.
Méthodologie : échantillon de 1 013 dirigeants de TPE (de 0 à 19 salariés), dont 618 chefs d’entreprise entre le 22 septembre et le 5 octobre et 395 à partir du 6 octobre. L’échantillon a été raisonné puis ramené à son poids réel lors du traitement sur les critères suivants : secteur d’activité de l’entreprise, taille de l’entreprise, région d’implantation.