Les entrepreneurs optimistes face à l’échec

En effet, à la question « Si votre société ne fonctionnait plus et que vous étiez obligé de la fermer, envisageriez-vous d’en créer une nouvelle ? », 61 % des entrepreneurs interrogés ont répondu oui. Ce chiffre s’élève même à 71 % pour les moins de 35 ans. Il diminue légèrement pour les 50-64 ans et les plus de 50 ans, avec respectivement 59 % et 42 %.

De même, la perspective de s’associer à un entrepreneur ayant précédemment vécu un échec est envisageable pour 68 % des répondants. Pour les entrepreneurs, l’échec n’est donc pas un critère discriminant.

Après un échec et s’ils souhaitent se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale, les sondés estiment également qu’ils conserveraient la confiance de leurs proches (79 %), de leurs clients (63 %) et de façon plus réservée, de leurs fournisseurs (45 %). Cependant, 81 % des répondants doutent qu’ils puissent conserver la confiance des banques. Les moins de 35 ans en doutent encore plus avec seulement 12 % des entrepreneurs qui pensent pouvoir encore compter sur leur banque.

En ce qui concerne les principaux facteurs à l’origine de l’échec d’une société, on trouve en tête de liste le fait de ne pas trouver les financements aux moments clés du développement de l’activité (39 %), suivi de près par la mauvaise gestion de la trésorerie (38 %) et, en troisième position, le mauvais pari, c’est-à-dire développer un service ou un produit qui ne répond pas aux besoins du marché (37 %).

* Etude réalisée du 21 au 29 mars 2017 par OpinionWay auprès d’un échantillon de 1 018 entrepreneurs et dirigeants d’entreprise inscrits sur la plateforme Legalstart.fr.

Pour voir les résultats complets de l’étude : https://www.opinion-way.com/fr/component/edocman/?task=document.viewdoc&id=1676&Itemid=0


Voir l'analyse de notre expert André Letowski