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26 sep 2022

1 chef d’entreprise sur 2 est inquiet pour l’avenir de son entreprise

Selon le dernier baromètre de la Fondation, les chefs d’entreprise sont inquiets mais déterminés à agir pour leur entreprise, en misant notamment sur des solutions durables.
En cette période de profonds bouleversements, la Fondation MMA des entrepreneurs du futur interroge les dirigeants sur leur forme et leur état de santé. Si la moitié des dirigeants confie être inquiet pour l’avenir de son activité, certains restent déterminés à agir et déploient des solutions qui intègrent les enjeux très actuels de RSE (circuits courts, etc.). Pour autant, cette période de crise pourrait impacter l’équilibre familial des chefs d’entreprises, la majorité des sondés anticipant déjà de devoir prioriser leur vie professionnelle ces prochains mois.

Des dirigeants partagés entre incertitudes et volonté d’avancer

Effectivement, malgré ces incertitudes (34 %), les dirigeants abordent cette période dans une démarche de continuité (41 %). Les jeunes de moins de 35 ans sont plus enclins à voir dans cette période la possibilité de faire émerger des opportunités (22 % contre seulement 12 % au global des interrogés).

Loin de se montrer fatalistes, les femmes et hommes interrogés sont 52 % à se montrer positifs pour aborder cette période. Un écart remarquable se dessine entre les dirigeants de TPE et ETI. Parmi ces derniers, seul 1 % évoque un sentiment de découragement contre 14 % du côté des TPE.

Des dirigeants inquiets pour l’avenir de leurs entreprises

Près d’un dirigeant sur deux (49 %) a confié être inquiet pour l’avenir de son activité ; une proportion en hausse depuis 10 points par rapport à l’année dernière.

Ce phénomène est le plus marqué dans le secteur de l’agriculture où 81 % des dirigeants partagent cette inquiétude, suivi du secteur de l’industrie / BTP et du commerce.

Au niveau de la taille des entreprises concernées, les ETI arrivent en tête du classement avec 60 % des dirigeants inquiets (contre 40 % pas inquiets).

Les sujets d’inquiétudes des dirigeants

Concernant les sujets de préoccupation des dirigeants, ils sont 65 % à avoir évoqué l’augmentation des coûts de fonctionnement de l’entreprise, 64 % ont eux évoqué le contexte social et enfin 58 % les difficultés d’approvisionnement.

Un autre sujet devient de plus en plus sensible à savoir le recrutement. Effectivement, 50 % des dirigeants l’ont évoqué dans leur réponse et ce dernier est en hausse de 8 points par rapport à 2021. Par ailleurs, ce sujet concerne particulièrement les ETI qui sont 80 % à évoquer cet enjeu.



Rationalisation des coûts et circuits court pour pérenniser leurs activités

Afin d’assurer leur pérennité, les chefs d’entreprise misent d’abord sur la rationalisation des coûts (62 %) et sur les circuits courts (59 %). 70 % des dirigeants prévoient d’intégrer à leur plan d’action au moins une mesure qui répond aux enjeux RSE.

Un équilibre entre vie professionnelle et personnel mis à mal dans les prochains mois

Il s’agit là de l’un des grands points de vigilance qui émerge de cette enquête. 66 % des chefs d’entreprises interrogés précisent déjà anticiper sur la nécessité de prioriser leur vie professionnelle au détriment de leur vie personnelle afin de permettre de redresser la barre de leur société (+ 11 points en une année).

Cela-dit, une différence notable est encore à relever entre les dirigeants des TPE/PME et des ETI. En effet, 66 % des dirigeants des TPE/PME estiment devoir entacher leur équilibre de vie contre plus que 54 % chez les dirigeants d’ETI. Ici aussi, on remarquera que ce taux s’élève à 75 % chez les agriculteurs.

Un manque de soutien et d’adhésion des institutions

Malgré un sentiment unanime d’être soutenus par leur proches (91 %), par leurs équipes (81 %) ainsi que leurs clients et partenaires (75 %), les dirigeants pointent un manque d’adhésions des institutions (banques, administrations) pour 58 % des sondés. Ici encore, on remarque une grande différence selon la taille de l’entreprise : les dirigeants d’ETI se sentent plus soutenus que ceux de TPE/PME.

Les troubles et les maux augmentent car les dirigeants sont de moins en moins à l’écoute d’eux-mêmes

Les personnes interrogées pour ce sondage admettent facilement être moins à l’écoute d’eux-mêmes en 2022. Effectivement, ils sont 28 % à n’avoir mis en place aucune démarche pour prendre soin d’eux (une proportion en hausse de 8 points versus 2021).

De fait, les troubles physiques sont plus présents chez ces personnes que l’année dernière : le mal de dos augmente de 6 points, les douleurs articulaires de 8 points et les troubles oculaires eux de 4 points.

La fatigue, le stress et la nervosité, premiers fléaux pour les décideurs dans leur quotidien professionnel

Aujourd’hui, les dirigeants évoquent la fatigue (50 %), le stress (45 %) et la nervosité (40 %) comme les troubles qui affectent le plus leur quotidien professionnel.

Et dans le but d’améliorer leur quotidien, ces derniers reconnaissent les bienfaits de l’hygiène de vie (67 %) et l’activité physique (61 %). Par contre, ils ont plutôt tendance à sous-estimer l’importance des pratiques bénéfiques aux dimensions psychologiques et intellectuelles de leur santé qui sont alors moins bien entretenues, à l’exception du sommeil (63 %).

Retrouvez tous les résultats de cette étude dans le communiqué de presse.


Méthodologie
Étude réalisée par l’institut OpinionWay pour la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur auprès d’un échantillon de 1500 chefs d’entreprises, directeurs, gérants ou membres de CODIR/COMEX de TPE, PME et ETI (de 1 à 4 999 salariés).
L’échantillon a été interrogé du 18 juillet au 23 août par téléphone. La représentativité de l’échantillon est assurée par un redressement sur les critères de taille d’entreprise et de secteur d’activité, après stratification par région de résidence.

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